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SERVICE MINIMUM : LE SE-UNSA REAGIT
Article publié le lundi 3 septembre 2007.
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17 juillet : le Sénat entame les discussions sur le projet de loi sur le service minimum dans les transports. Le Premier ministre commente le projet de loi auprès de la presse, mais suggère que « la démonstration qui sera faite de l’efficacité du dialogue social dans les transports » puisse « ensuite servir de modèle dans d’autres secteurs, dont l’Education nationale. »
Le SE-UNSA a riposté immédiatement par voie de presse à cette provocation.
Les propos tenus en juillet par F. Fillon et Xavier Bertrand frisaient la provocation, ils avaient alors fait l’objet d’un démenti du ministre Darcos.
 
A cette rentrée, le ministre Darcos montre qu’il s’est "converti" à cette ligne politique et idéologique du service minimum dans les services de l’Etat et plus particulièrement à l’école. Le ministre cible ainsi les conditions d’accueil dans les écoles primaires, les jours de grève. Le SE-UNSA n’ignore pas l’existence de solutions pratiques organisées par des associations ou collectivités locales en cas de grève pour offrir un accueil pour les enfants.
 
Mais, par exemple, si un jour de grève, l’administration venait à obliger certains enseignants grévistes à accueillir les élèves, même pour une garderie, cela signifierait la remise en cause du droit individuel de grève pour les 320 000 enseignants des écoles. A ce jour, ce droit est un droit acquis pour tous les salariés, il est inscrit dans la constitution et nous entendons bien qu’il le reste.
 
Les discussions autour du projet de loi dans les transports, auxquelles l’UNSA a participé activement, n’ont pas conduit à la remise en cause du droit de grève des salariés
 
A ce jour, il n’y a aucune décision de prise, mais il nous a semblé nécessaire de publier une mise au point suite aux propos tenus et à la campagne orchestrée dans les médias. C’est le sens du communiqué que vous trouverez ci-dessous.
 
Communiqué de presse du SE-UNSA
SERVICE MINIMUM DANS LES ECOLES :
PAS TOUCHE AU DROIT DE GREVE !
Apparu confusément en juillet autour du débat sur les transports, le service minimum dans les écoles primaires est devenu clairement en septembre un objectif pour le ministre de l’Education nationale.
Les sujets de tension n’étaient-ils pas assez nombreux en cette rentrée scolaire placée sous le signe des retraits massifs d’emplois ? Il faut croire que non, puisque le ministre a jugé bon de rajouter désormais celui du droit de grève.
Soucieux des conditions de scolarité des élèves et conscient des difficultés des parents, le SE-UNSA a toujours considéré la grève comme un ultime recours à n’utiliser qu’après échec de toutes les procédures de dialogue.
Pour autant, le SE-UNSA rappelle que cette liberté compte parmi les critères permettant de juger du caractère démocratique d’une société. Pour notre syndicat, les plus de 300 000 enseignants du 1er degré ne sauraient être exclus de ce droit fondamental reconnu par la constitution à tous les citoyens.
Le SE-UNSA n’est pas hostile à l’organisation de garderies. Mais, dès lors qu’en cas de grève, le principe d’un accueil obligatoire par des enseignants serait retenu, cela signifierait remettre automatiquement en cause leur droit de grève.
Le SE-UNSA appelle donc le ministre à bien peser ses propos et ses actes. Il l’appelle à commencer par mettre en oeuvre l’actuelle réglementation qui privilégie le dialogue social pour prévenir les conflits. S’il s’engageait à l’appliquer, et notamment à engager des négociations dans la période d’un préavis de grève, il innoverait utilement en devenant l’un des premiers ministres de l’Education nationale à tout simplement respecter la loi…
Paris, le 3 Septembre 2007
Luc BERILLE
 
 
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