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DECRETS DE 50 : LE PRESIDENT SARKOZY PREND DOIT TRANCHER

Article publié le mercredi 6 juin 2007.

Le Président Nicolas SarKozy a décidé de prendre en main les dossiers sensibles de l’éducation nationale.

Xavier Darcos, Ministre de l’Education nationale avait annoncé qu’il devait organiser une conférence de presse, la semaine dernière, sur ce dossier des décrets de 50 à la suite de ses entretiens avec les syndicats enseignants.

Les entretiens ont eu lieu, mais l’Elysée a affirmé sa prédominence décisionnelle.

Nicolas Sarkozy a organisé de nouveaux entretiens le 11 juin avec les syndicats mais aussi avec les parents d’élèves sur la sectorisation scolaire et l’organisation du service des enseignants.

Le SE-UNSA sera présent dans la délégation reçue par le Président le 11 juin.

Communiqué de presse

Service des enseignants du second degré :

le Président doit donner un signal clair.

Le Président de la République a décidé de prendre directement en charge les principaux dossiers relevant du ministère de l’éducation nationale. Le SE-UNSA en prend acte.

Ainsi, Monsieur Sarkozy rencontrera t-il, le 11 juin, les fédérations syndicales de l’éducation.

L’occasion se présentera notamment de régler enfin le conflit sur l’organisation du service des enseignants du second degré qui, depuis huit mois, empoisonne la vie des établissements.

Le SE-UNSA attend du Président de la République qu’il tienne son engagement de campagne en suspendant l’application du décret De Robien et en rétablissant les 3058 E.T.P. supprimés à l’occasion.

Afin que les voies de l’apaisement soient effectivement trouvées, le SE-UNSA tient à préciser quels points sont en cause :

- alourdissement de la charge de travail et pertes financières avec la suppression de l’heure de première chaire pour 50 000 collègues en premières, terminales, et STS et incertitude pour l’attribution des heures de laboratoire (LV, SVT, Physique, Techno) et de cabinet (Histoire-Géo) et de chorale ;

- dégradation des conditions de travail avec une possibilité d’affectation sur trois communes non limitrophes ;

- perte de qualité d’enseignement dès lors que, sans volontariat ni formation adéquate, un professeur pourrait devoir enseigner hors de sa discipline de recrutement.

Ces dégradations contenues dans le décret de Robien prennent une résonance particulière pour les TZR, les PLP, et les enseignants d’EPS. Si, pour ces derniers, les heures d’A.S. devaient désormais relever d’heures supplémentaires, l’existence même de l’association sportive au sein des établissements pourrait en effet être remise en cause.

Pour le SE-UNSA, le traitement de l’ensemble de ces questions conditionne une vraie sortie de crise. Au Président de la République d’en donner le signal clair pour que s’ouvrent, dans un climat apaisé, de véritables négociations sur le service des enseignants.

Paris, le 6 Juin 2007

Luc BERILLE

Secrétaire Général du

SE-UNSA

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