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INTERVENTION CTP SECOND DEGRE DU 26 MARS
Article publié le samedi 14 avril 2007.
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Lors du dernier CTPD nous avons dénoncé les choix politiques organisant l’asphyxie de l’Ecole publique.
Nous avions alors exprimé nos craintes quant au fonctionnement des lycées ardéchois l’an prochain. Aujourd’hui elles sont malheureusement avérées :
o 6 suppressions à Boissy d’Anglas à Annonay
o 6 suppressions à Gimond à Aubenas
o 3 à Astier
o 3 à Vincent d’Indy à Privas
o 5 à Gabriel Faure à Tournon
Au total en lycée 24 suppressions pour 5 créations auxquelles il faut rajouter un solde négatif de 1 en collège. L’addition (ou la soustraction) est vraiment salée.
La réussite de l’action intersyndicale du 8 février dernier est la preuve que les enseignants du second degré de ce département n’acceptent pas que l’on continue à laminer les collèges et lycées. Ils n’acceptent pas plus la suppression des décharges statutaires.
Le mépris pourrait conduire à l’exaspération qui risquerait alors d’avoir des conséquences sur la motivation des personnels. A-t-on bien mesuré tous les risques de l’étranglement du système éducatif ?
 
 
Il nous revient de plusieurs collèges de grosses difficultés pour l’enseignement des matières expérimentales, voire l’impossibilité d’assurer les cours sans enfreindre les règles élémentaires de sécurité. Nous demandons qu’une attention particulière soit apportée à ces enseignements et que l’équité soit la règle pour tous les établissements.
Pourquoi et comment pourrait-on assurer des dédoublements ici et pas là ?
 
 
Autre interrogation : la mise en place des contrats d’objectifs s’opère dans le cadre de la LOLF. Y a-t-il un lien entre cette dernière et les moyens accordés pour la mise en place des contrats d’objectifs ? Quels sont ces moyens ?
 
 
Concernant les postes de surveillance et d’assistants d’éducation, nous avions dit, à l’époque de leur mise en place, nos craintes de l’instauration d’emplois de plus en plus précaires. A ce sujet, pourriez-vous, Madame l’Inspectrice d’Académie nous certifier qu’en aucun cas la mise en place de contrats aidés ne viendra pallier le manque d’AE ?
 
 
Que dire des personnels administratifs dont le nombre continue de diminuer malgré l’énorme déficit dont souffre notre académie et notre département. Les suppressions touchent le plus souvent des postes de catégorie C. Parmi ceux qui restent certains sont transformés en catégorie B. Certes des promotions sont à souhaiter, mais elles se font toujours au détriment des collègues qui attendent leur intégration afin de pouvoir, comme le prévoient les textes, travailler près de leur famille. Ils se voient depuis des années refuser cette possibilité, faute de poste catégorie C en Ardèche. La transformation à l’inspection académique d’un poste C en B n’apparaît sur aucun document. Le CTPD ne doit-il pas valider cette décision ? Que dire encore des collègues qui se trouvent en affectation provisoire et qui attendent une stabilisation dans leur emploi ?
La mise en place des contrats PACTE sur les postes de catégorie C va encore contribuer à détériorer la situation ainsi que les conditions de travail.
Est-il normal, Madame l’Inspectrice d’Académie, d’utiliser le profilage des postes alors que les tâches ne le justifient pas ?
Est-il normal que cela soit traité hors instance paritaire ?
Faire figurer sur des listes de personnel, des personnes qui ne sont ni personnel de l’inspection académique, ni personnel de l’éducation nationale relève pour nous de l’autoritarisme et de l’arbitraire. Nous demandons qu’il soit procédé à un appel à candidature au sein de l’établissement.
 
 
Pour terminer ce propos liminaire, nous voudrions revenir sur la décision d’exclure les TOS du CHSD. S’ils sont désormais gérés par le conseil général, ils n’en sont pas moins toujours membres de la communauté éducative. Leur implication dans tout ce qui est relatif à l’hygiène et à la sécurité ne peut être niée. C’est pourquoi nous demandons qu’à l’instar de ce qui a été proposé pour le CHSA, ils puissent siéger au CHSD en qualité d’experts dès lors que les organisations syndicales en font la demande.
 
 
 
 
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