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SE-UNSA VERSAILLES


 Par SE-UNSA VERSAILLES
 Le  mercredi 3 octobre 2012

Requalification STI/SII : le SE UNSA en pointe au CTA

 

Le SE-Unsa avait écrit directement au ministre pour l’alerter sur la façon dont était menée l’opération de requalification des enseignants de STI.

Le SE-Unsa a obtenu des garanties pour un meilleur respect des collègues.

Dans une circulaire aux recteurs, le ministère apporte des précisions sur les droits des enseignants concernés.
La circulaire fait quelques rappels utiles qui répondent aux demandes du SE-Unsa :

* Ni l’affectation ni l’ancienneté de poste des enseignants n’ont à être modifiées. Le texte précise même que l’opération ne doit pas donner lieu à des « bouleversements » des services.

* Concernant la requalification elle-même, le ministère affiche une volonté de prendre en compte la gestion humaine du dossier :

  • ce sont bien les collègues qui choisissent leur option et personne d’autre. Ce choix s’effectue « au regard de leurs compétences et de leurs appétences » ;
  • les situations individuelles devront être étudiées par les DRH des rectorats et les IPR ;
  • les collègues bénéficieront d’un droit à une formation « en tant que de besoin » pour s’adapter au changement ;
  • le ministère s’engage à ouvrir la possibilité de changer d’option dans le courant de l’année prochaine. C’était une demande forte du SE-Unsa, pour éviter que la précipitation exigée cette année ne pénalise les collègues.

Cette circulaire est donc un point d’appui pour résister aux pratiques inacceptables que l’on a pu constater sur ce dossier. 

Le représentant de l'UNSA Education au Comité Technique Académique de Versailles du 28/09/2012 avait exigé que

- le délai soit repoussé du 28 septembre au 13 octobre 

- que les collègues puissent changer d'option jusqu'à l'année prochaine (2013/2014). 

Le calendrier reste contraint en raison du mouvement inter, mais il faudra profiter de ce délai pour mieux informer les collègues. 

Le SE-Unsa reste mobilisé sur ce dossier et rencontrera très prochainement la nouvelle DGRH du ministère pour traiter en détail les questions concrètes que nous ont fait remonter nos collègues, notamment sur les conséquences de l’opération en termes de mutations. A notre demande, ce sera aussi à l’ordre du jour du prochain CHSCT ministériel du 10 octobre.

L’employeur a la responsabilité de prendre les mesures pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Il est urgent d’appliquer ce principe fondamental dans les pratiques de gestion des ressources humaines du ministère !