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E3C : OĂą en sommes-nous ?
Article publié le mercredi 8 janvier 2020.
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Information de dernière minute ! Ce lundi, Le Se-Unsa et d’autres syndicats ont renouvelĂ©  leur demande d’annulation de la première sĂ©rie d’épreuves dans un courrier envoyĂ© au ministre: http://ecoleetsociete.se-unsa.org/E3C-l-intersyndicale-demande-la-suppression-de-la-premiere-session

 

Nous rentrons dans la dernière phase avant les épreuves des E3C:

L’organisation et la préparation semblent bien différentes d’un établissement à l’autre, l’organisation étant traitée de façon locale par chaque équipe de direction:

 

•    Dans certains Ă©tablissements, seul le coordonnateur de la matière a accès Ă  la banque de sujets alors que, dans d’autres, ce sont tous les professeurs de la matière.

•    Dans certains Ă©tablissements, mais pas dans tous, un temps banalisĂ© a Ă©tĂ© prĂ©vu pour le choix en Ă©quipe des sujets et pour la prĂ©paration de la correction et le barème.
Il aurait Ă©tĂ© plus judicieux de nous fournir corrigĂ© et barème dĂ©taillĂ© directement : cela nous aurait Ă©vitĂ© tant de perte de temps …

•    Toujours dans certains Ă©tablissements, mais pas dans tous, les collègues ont obtenu de corriger sur site, dans une salle munie d’ordinateurs, et non chez eux.
Des plages horaires sont banalisées à cet effet.
Dans certains lycées, au contraire, c’est un refus catégorique de leur direction …

•    Le nombre de sujets Ă  choisir n’est pas le mĂŞme partout : il faut de base 3 sujets : un officiel, un de secours et un de rattrapage. Mais dans certains lycĂ©es, la direction en demande plus, au cas oĂą …

•    Le choix des correcteurs, et donc leur nombre, est gĂ©rĂ© par l’équipe de direction. Et celle-ci ne semble pas toujours informĂ©e de l’indemnitĂ© obtenue pour les correcteurs.
Elle doit aussi nommer un coordonnateur par équipe de correction pour représenter le lycée, comme cela se faisait déjà dans certaines disciplines au baccalauréat.

•    Certains collègues, las de cette organisation hasardeuse et pour montrer leur mĂ©contentement, ont dĂ©cidĂ© de boycotter le choix des sujets. Dans ce cas, ce sont les chefs d’établissement qui seront chargĂ©s de ces choix.

N’hĂ©sitez pas Ă  insister pour obtenir du temps banalisĂ© : certains l’ont obtenu donc c’est possible !

N’hésitez pas, non plus, à nous remonter comment cela se passe dans votre établissement afin que nous puissions vous représenter et vous aider au mieux.

 

Revenons maintenant sur le positionnement du SE-Unsa et ce qu’il a obtenu :

•    Nos militants au niveau national se sont dĂ©menĂ©s pour obtenir une indemnitĂ© pour les E3C : le Directeur gĂ©nĂ©ral de l’Enseignement scolaire a fait une première annonce au comitĂ© de suivi du 4 dĂ©cembre avec la crĂ©ation d’une indemnitĂ© forfaitaire de 50 euros par session pour un groupe de copies correspondant Ă  environ une division. Pas plus de prĂ©cisions pour l’instant.
En imaginant que cela corresponde à 35 copies, cela fait 1,43 € la copie, moins qu’une copie de BTS et bien loin des 5 € par copie actuels pour le baccalauréat.
Pour le SE-Unsa, ce montant ne peut ĂŞtre que provisoire.

 

C’est pourquoi le SE-Unsa a immédiatement demandé la réunion d’un groupe de travail pour obtenir :

- Un cadrage de la distribution des groupes de copies pour assurer une charge de travail comparable entre les correcteurs qui percevront cette indemnité forfaitaire.

- Une réévaluation de cette indemnité en insistant sur le fait que les enseignants n’ont plus de temps libéré pour corriger. Dès l’an prochain le ministère ne versera plus d’indemnités d’épreuves terminales dans les disciplines de tronc commun.

- La prise en compte des variations du nombre de copies (LV rare, spécialité abandonnée en fin de première) pour un traitement équitable des correcteurs.

- Suite au report, début décembre, de l’accès à la banque des sujets, le SE-Unsa a demandé la suppression de la première session des E3C. La goutte d’eau de trop …
Cette demande a été renouvelée à l’occasion du Conseil supérieur de l’Éducation du 19 décembre. Cela semble mal parti …
 

- Un texte rĂ©glementaire pour sanctionner les fraudes pendant les E3C a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au CSE, texte qui allège les procĂ©dures pour les Ă©preuves terminales. Est-ce en anticipation d’une augmentation prĂ©visible de la triche au vu des conditions d’organisation de ces E3C ? Le SE-Unsa a dĂ©noncĂ© l’hypocrisie qui consiste Ă  publier un texte pour organiser les sanctions pour fraude tout en demandant aux Ă©tablissements de ne pas installer les salles en mode examen.

 

Quelques remarques supplĂ©mentaires :

•    Le choix des sujets n’est pas facilitĂ© : accès au site parfois impossible ; classification des sujets qui n’aide pas (les collègues d’histoire gĂ©ographie ont la chance d’avoir eu une explication des codages par leurs inspecteurs, ce n’est pas le cas dans toutes les matières) ; des sujets couvrant trop de chapitres (en mathĂ©matiques en particulier) ; en langue, les barèmes n’ont pas Ă©tĂ© communiquĂ©s par les inspecteurs : il a fallu les trouver sur les rĂ©seaux sociaux et ils n’ont bien sĂ»r pas Ă©tĂ© expliquĂ©s aux professeurs.
 

•    Le ministère a choisi ces Ă©preuves pour mettre en place le mode examen de la calculatrice pour la première fois, histoire de compliquer encore les choses. Et il n’a pas l’air d’avoir prĂ©vu une fiche explicative pour les surveillants, ce qui serait pourtant nĂ©cessaire pour l’équitĂ© des candidats.
En effet, la diode clignotante n’est pas suffisante : il faut que les Ă©lèves passent en mode examen Ă  chaque dĂ©but d’épreuve, mĂŞme si leur calculatrice l’était dĂ©jĂ  : ils peuvent encore rentrer des programmes en mode examen. Les collègues auront-ils tous cette information ?C’est pourquoi des consignes claires et prĂ©cises du gouvernement sont nĂ©cessaires.

Les personnels qui se sont investis dans la mise en œuvre des nouveaux programmes et des nouvelles organisations méritent mieux que cette navigation à vue imposée par un ministère qui a ignoré toutes les alertes du SE-Unsa depuis le début des concertations.

 

 
 
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