Dans le cadre de ce Groupe de Travail, le SE-Unsa a étudié la répartition académique des TZR par discipline pour ce qui concerne les lycées et collèges (NDLR : en pj de cet article).

Nous recensons donc 12 TZR d’allemand et 14 TZR d’italien dans le 31 : on en fait quoi ? L’aide aux devoirs va trouver des candidats malheureusement désignés au détriment de l’enseignement académique.

En anglais, 64 TZR en Haute-Garonne, pile 8 fois moins dans le Lot (8 TZR) et 11 en Aveyron (rapport de 1 à 6 donc, environ). D’ailleurs on retrouve ce rapport de 1 à 6 en maths entre l’Aveyron et la Haute-Garonne.

En Histoire – Géographie, également une discipline à fort flux on est à 10 TZR en Aveyron et 36 en H-G : soit un rapport de 1 à 3 pour des besoins quasi-similaires. Pourquoi cette différence ? On a l’impression d’un tâtonnement général dans le calibrage…

Nous avons 3 TZR en technologie pour une discipline avec beaucoup de postes vacants : il faut vraiment régler le calibrage à l’inter. Arrêtez de faire rentrer des enseignants d’italien (5 sont rentrés cette année et tous seront tzr à la rentrée !) et demandez des enseignants de technologie : il y a des candidats pour rentrer dans notre académie !

Il y a 72 tzr de physique-chimie dans l’académie, une douzaine de moins qu’en maths : là aussi on peut arrêter de faire rentrer au mouvement inter-académique.

Cette analyse montre bien que c’est d’une redistribution de la répartition des TZR dans chaque discipline et dans chaque département qui est la solution à une meilleure efficience sur les remplacements, notamment sur les « petits BMP ». La réponse administrative de refuser certains temps partiels, parfois même à des TZR, est pour nous fallacieuse.

Affectations dérogatoires :

Dans le courrier de refus, le passage indiquant que le service social d’aide aux personnels ainsi que le service de médecine de prévention peuvent être contacté semble inadéquat pour des collègues en demande d’une situation de rapprochement de conjoint. A défaut d’être personnalisés, ce qui serait quand même plus professionnel, il faudrait au moins catégoriser les motifs de refus pour ajuster ces courriers.