La Rectrice n’était présente dans aucune CAPA des certifiés depuis son arrivée : elle n’a pas dérogé à la règle... C’est donc le DRH qui présidait la séance.

La modification de la date de prise en compte passant au 31 août a entrainé l'augmentation du nombre de collègues promouvables au 11^eme échelon (61% dans notre académie, 75 % au niveau national contre 40 % l’an dernier).

Les organisations syndicales remarquent une promotion hors barème, c’est une nouveauté désagréable qui est largement dénoncée.
Quelques avis exceptionnels ne sont pas motivés, 1/3 des avis "sans objet" sont en mathématiques ce qui pose un problème d’équité de traitement.

 

Les réponses de l’administration :

DRH : "à propos du choix de la date prise en compte, les choix ministériels sont suivis dans l’académie" (NDLR : cela nous aurait étonné qu’une initiative profitable soit impulsée !)

Doyenne IPR : "les collègues qui ont une note relativement faible mais un avis exceptionnel sont connus des IPR".

Les IPR avouent la présence de quotas pour les avis exceptionnels. Ils se sont « entendus » sur plusieurs points :

• Equité entre disciplines,
• Motivation des avis faibles et exceptionnels (NDLR : c’est exactement la circulaire : quel travail d’équipe que de respecter les textes !).

Néanmoins, les IPR fourchent quelquefois entre avis forts et exceptionnels et donc ne rentrent pas les rapports ! (NDLR : " J’ai glissé, chef !")

Par conséquent, désormais, le Rectorat regardera les avis exceptionnels et faibles. Il sollicitera directement les IPR (Lettres, Anglais, Technologie, Espagnol notamment) afin qu’ils rédigent un écrit lorsque ceux-ci ne sont pas motivés. La DRH s’engage à ce qu’il n’y en ait plus l’an prochain.

A noter : aucun collègue affecté dans le supérieur promu n’a d’avis exceptionnel. C’est la Rectrice et non l’IPR qui donne les avis…

Retour sur l’enseignant promu hors barème par la Rectrice, qui est délégué académique au numérique. C’est une mission qui n’existait pas auparavant, pour le DRH, cela justifie une «promotion anticipée», car la situation professionnelle est vraiment particulière.

Après la suspension de la séance, tous les syndicats présents (absence de Sud-Education) votent contre :

    17 contre (Syndicats)        18 pour (Administration)            1 blanc

 

Le SE-UNSA a proposé et obtenu le recul de la date butoir pour les prochaines années.
En  effet, certains établissements n’affichent toujours pas la circulaire, et des collègues envoient les justificatifs (pour les différentes bonifications possibles) hors délais. Cette année, il y avait environ 4 semaines de délai entre la parution de la circulaire (31 mars 2014) et la date butoir (25 avril 2014), pour une CAPA qui s’est donc tenue le 03 juin 2014. Nous avons demandé  que le délai soit ramené à une semaine avant la CAPA, nous serons vigilants à l’arbitrage de ce point par le Rectorat.