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SE-UNSA TOULOUSE


 Par SE-UNSA TOULOUSE

Le Se-unsa n’appelle pas à la grève du 31 janvier, pourquoi ?

 

A la base un appel de trois syndicats de la fonction publique

Trois organisations syndicales sur huit ont décidé d'appeler à une journée d'action  d'abord prévue le 30 janvier puis déplacée au 31 janvier sur les questions d'emploi, de salaire et sur la journée de carence, à la veille du lancement de la négociation que le gouvernement ouvre sur ces sujets.

Oui ces questions sont importantes pour les fonctionnaires.

Oui à l’Unsa Fonction publique, nous considérons que ces sujets sont cruciaux pour les fonctionnaires. C’est bien pour cela qu’après toutes ces années de remise en cause de la fonction publique et de ses fonctionnaires, nous avons exigé du nouveau gouvernement et avons obtenu l’ouverture de discussions et négociations sur ces sujets.

L’Unsa Fonction publique participe activement aux réunions de discussions organisées sur les thèmes des parcours professionnels, rémunérations et carrières qui se déroulent depuis septembre dans le cadre de l’agenda social. A l’issue de ces réunions qui se sont déroulées dans un cadre d’écoute et d’échanges respectueux et au cours desquelles l’Unsa a fait valoir ses exigences et revendications, une négociation va s’enclencher (contenu des propositions, calendrier et méthode).le 7 février et particulièrement sur les salaires.

Dans le cadre de la perte du pouvoir d’achat,  des difficultés financières rencontrées par nos collègues, les fédérations de l’Unsa Fonction publique ne jugent pas le moment opportun de faire perdre une journée de salaire alors même que l’on ne connaît pas ce que la ministre va proposer à la négociation.

Focus sur le jour de carence :

C'est dans le cadre des propositions qui seront faites aux organisations syndicales le 7 février que doit être traitée le dossier jour de carence.

Depuis le début l’Unsa Fonction publique a dénoncé ce dispositif, a lancé des actions contre le dispositif. Pendant les élections  nous avons fait valoir cette exigence auprès des candidats et depuis l’installation du nouveau gouvernement, l’Unsa Fonction publique a fait valoir son exigence de voir abroger ce dispositif injuste qui symbolise l’attaque systématique du précédent gouvernement  contre les fonctionnaires.

L’Unsa Fonction publique a pour appui les dizaines de milliers de signatures aux pétitions lancées.

Ce sujet a été porté par l’ensemble des organisations de la Fonction publique et l’attente est forte vis-à-vis du gouvernement.

L’Unsa Fonction publique a rappelé ses revendications et exigences sur tous ces sujets dans une lettre ouverte à la ministre de la fonction publique qui a été rendue publique le 7 janvier. (Jointe à la circulaire du 10 janvier 2013)

 

Notre conseil national du SE-Unsa qui s’est réuni les 24 et 25 janvier avec les représentants locaux n’a pas décidé d’appel à la grève sur ces sujets. Pas de remontées en ce sens de nos adhérents.

Si à la suite du 7 février au niveau de la fonction publique les propositions de la ministre posent problème, l’Unsa FP mettra en débat le lancement éventuel d’actions.

La mobilisation peut être nécessaire à des moments clés. Pour l’Unsa Fonction publique, ses fédérations et leurs syndicats, le 31 janvier n’est pas une date appropriée.