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SE-UNSA TOULOUSE


 Par SE-UNSA TOULOUSE

La « RETRAITE PROGRESSIVE » : Un droit pour tous !

 

Le SE-UNSA, sa fédération UNSA-Education et l’UNSA Fonction publique revendiquent que la « retraite progressive » récemment ouverte aux fonctionnaires soit un droit effectif pour celles et ceux qui souhaiteront en bénéficier.

En conséquence, nous demandons que tous les personnels qui remplissent les conditions de son attribution (être à deux ans ou moins de l’âge d’ouverture des droits à la retraite et cumuler au moins 150 trimestres de durée d’assurance) puissent obtenir l’autorisation d’exercer à temps partiel s’ils en font la demande.

L’autorisation de temps partiel étant attribuée aux enseignants par année scolaire, nous demandons que celles et ceux qui rempliront les conditions en cours d’année puissent en bénéficier à compter du 1er septembre de l’année scolaire considérée.

 

Nous avons toujours estimé qu’il était injuste qu’à statut identique certains personnels soient autorisés à exercer à temps partiel alors que d’autres essuyaient un refus de l’administration.

Cette injustice serait encore plus flagrante et pénalisante pour les personnels en situation de percevoir un complément dans le cadre de la « retraite progressive » à qui l’autorisation de temps partiel serait rejetée. En effet, du fait de ce nouveau dispositif, l’écart de rémunération entre temps plein et temps partiel jusqu’alors proportionnel au temps « non travaillé » se réduit considérablement grâce au « complément retraite ».

 

Exemple :

Cas d’un enseignant né le 15 octobre 1963, entré dans la fonction publique le 1er septembre 1985, qui est au 7ème échelon HC (indice 821), qui solliciterait une retraite progressive pour un temps partiel à 50%, à compter du 1er septembre 2025 (61 ans et 10 mois) :

Traitement indiciaire net mensuel à temps plein :                            3208 €

 

Si retraite progressive :                                                                 2816 €

            Traitement indiciaire net mensuel à mi-temps :                    1604 €

            Complément net mensuel de retraite progressive :             1212 €

 

Dans ce cas, le travail à temps partiel à 50% qui faisait perdre 1604 € nets mensuels auparavant ne « coûte » plus que 392 € avec la retraite progressive. Illustration parlante de l’injustice en cas de refus administratif d’autoriser le temps partiel au titre de la retraite progressive.

N'hésitez pas à prendre contact avec le SE-Unsa de Toulouse pour exercer votre droit