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SE-UNSA TOULOUSE


 Par SE-UNSA TOULOUSE

COVID 19 : recommandations pour les élèves et personnels identifiés « contacts à risque »

 

Plusieurs points ont été actualisés le 15/09 par le Ministère :


la situation d’un « enfant vivant sous le même toit qu’un cas confirmé » : l’élève devra rester au domicile tant que le cas confirmé est malade et jusqu’au  résultat négatif d’un test RT-PCR réalisé 7 jours après la guérison du cas confirmé. L’élève bénéficie alors de la continuité pédagogique mise en œuvre par son école ou établissement scolaire.

- les recommandations pour les élèves et personnels identifiés «contacts à risque » : Identification des personnes susceptibles d’être contact à risque par le directeur ou le chef d’établissement et information immédiate des personnels et des responsables legaux des élèves concernés.

A titre conservatoire, pas de retour dans l’établissement

Les personnels et responsables légaux des élèves sont informés, après avis de l’ARS, par le directeur d’école ou le chef d’établissement s’ils sont ou non contacts à risque. Si le personnel ou l’élève n’est pas contact à risque, il revient à l'école.

En revanche, Les élèves et personnels identifiés comme contacts à risque ne sont pas accueillis dans l’établissement jusqu’au résultat négatif d’un test RT-PCR réalisé 7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé.

Les responsables légaux des élèves doivent attester sur l’honneur de la réalisation du test dans les délais prescrits (7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé) et du résultat négatif de celui-ci. En l’absence d’une telle attestation, l’éviction scolaire est maintenue jusqu’à sa production et  pour une durée maximale de 14 jours.

Si l’élève ou le personnel fait l’objet d’un test positif, il se conforme aux prescriptions relatives aux cas confirmés.
 

Autres précisions :

-  Le préfet de département et les autorités sanitaires peuvent toutefois renforcer les mesures au regard  des particularités locales après avis de l’autorité académique.

- Il est rappelé qu'il " est essentiel que les parents informent immédiatement l’école ou l’établissement scolaire si l’élève ou un autre membre du foyer est atteint de la Covid-19, ou si l’élève a été identifié contact à risque. Un défaut d’information rapide ne permettrait pas de repérer et interrompre les chaînes de transmission dans l’espace scolaire.


Situation d'une personne accueillie qui présente des symptômes dans l’école et l’établissement

 

  • Le directeur d’école ou le chef d’établissement indique au personnel ou aux représentants légaux de l’élève qu’il ne doit pas revenir à l’école avant d’avoir consulté un médecin ;
  • L’élève revient à l’école si ses responsables légaux attestent par écrit avoir consulté  un médecin et qu’un test n’a pas été prescrit. A défaut le retour se fera après 7 jours (si absence de fièvre) ;
  • Le personnel revient à l’école si un test n’a pas été prescrit ou, le cas échéant, si le test   réalisé est négatif.


Les consignes en cas de « cas confirmé » dans une école ou établissement
 

L’élève ou le personnel « cas confirmé », placé en isolement, ne doit pas se rendre à l’école avant le délai défini par son médecin (7 jours après le prélèvement positif, durée pouvant être prolongée en cas de persistance des symptômes) ;

Les recommandations pour les personnels présentant un facteur de vulnérabilité au covid-19 :

Il s'agit des personnels présentant l’un des facteurs de vulnérabilités au Covid-193 rappelés dans l’avis du Haut Conseil de santé publique du 19 juin 2020 et identifiés comme tels par leur médecin traitant ou qui partagent leur domicile avec une personne vulnérable précitée préviennent leur responsable hiérarchique (inspecteur de l’Education nationale, chef d’établissement, chef de service).

Ils peuvent être autorisés à exercer en télétravail si leurs fonctions peuvent être exercées à distance, dans la mesure où cela est compatible avec les nécessités du service et selon les formes de droit commun (maximum 3 jours par semaine).

Si le télétravail n’est pas possible ou lorsque, malgré une possibilité de télétravail, une reprise du travail présentielle est décidée par le chef de service au regard des besoins du service, les personnels exercent sur leur lieu de travail habituel où toutes les mesures de protection seront prises avec notamment la mise à disposition de masques chirurgicaux (masques à usage médical de type II) à l’agent qui devra le porter en permanence. Des aménagements horaires peuvent être accordés s’ils sont compatibles avec les nécessités de service. Des adaptations du poste de travail pourront être mises en œuvre, le cas échéant sur avis du médecin de prévention.