Retour à l'article normal

SE-UNSA TOULOUSE


 Par SE-UNSA TOULOUSE

L’UNSA FP regrette le manque d’avancée salariale suite à la rencontre ministérielle

 

Le premier rendez-vous salarial présidé par Amelie de Montchalin, Ministre de la transformation et de la Fonction publiques, ne porte pas son nom car aucune mesure de revalorisation des traitements des agents publics n'a été proposée par le gouvernement.

Cependant l'UNSA Fonction Publique constate que deux de ses demandes ont été actées.

  • La première concerne l'ouverture d'une concertation sur la protection sociale complémentaire. Il s'agit, pour l'UNSA, d'obtenir une participation financière de tous les employeurs publics au financement de la mutuelle des agents publics avec une dimension protection sociale complémentaire maladie et une dimension prévoyance.
  • La seconde est la pérennisation de la compensation de la hausse voulue par le président de la République de la contribution sociale généralisée (CSG). Après trois années de bataille pour que les agents publics ne perdent pas de pouvoir d'achat dans la concrétisation de cette promesse de campagne d'Emmanuel Macron, l’Unsa est satisfaite d'avoir été entendue.


Par contre, l’UNSA regrette l'absence de mesure concrète améliorant le pouvoir d’ achat de tous les agents publics.

Elle constate que la mesure portant sur l'action sociale interministérielle est insuffisante (les chèques vacances avec un bonus pour les moins de 45 ans), au regard des enjeux de l'action sociale des agents de l’état.

Le travail que le gouvernement souhaite engager sur la filière sociale interministérielle ne concernera que le versant état. L'UNSA demande d'ores et déjà que les 3 versants de la fonction publique soient concernées.

L'UNSA a, par ailleurs, demandé que les mesures du Ségur de la santé, soient étendues aux personnels de la fonction publique territoriale en particulier ceux exerçant dans les Ehpad gérés par les collectivités.

Enfin, L'UNSA Fonction Publique regrette que le gouvernement n'ait pas retenu, à ce stade, sa proposition de négociation salariale pour les années 2020, 2021 et 2022, seule façon de reconnaître, au-delà des mots, l’engagement de tous les agents publics au service de l’intérêt général.