Le PPCR a conservé la possibilité de contester son évaluation professionnelle en commission académique. Le SE-Unsa a participé à ces CAPA traitant les contestations des appréciations finales et est intervenu sur toutes les situations qui ont été portées à sa connaissance.

En préalable, le Secrétaire Général a indiqué que les critères retenus sont les avis croisés des IPR et chefs d’établissements. Un équilibre entre les disciplines est recherché, les quotas d’avis demeurent également « une boussole » pour le SG du Rectorat.

Pour l’administration, le fait qu’il y ait peu de contestations en retour est un signe que cette évaluation a été bien comprise des enseignants !

Le SE-Unsa a voté contre le vœu proposé par une organisation syndicale demandant l’abandon de l’évaluation par compétence pour les enseignants. Si l’incidence financière du PPCR n’a pas pu être complètement mise en place (loin de là, malheureusement !), nous considérons que le nouveau système d’évaluation est mieux que le précédent, moins stigmatisant.

Il faudra néanmoins absolument régler les situations des collègues n’ayant pas pu être vu pour cause de congé maternité, de congé formation ou maladie. Parfois même, pour cause d’oubli de l’administration ! Ces collègues doivent bénéficier d’un rendez-vous de carrière comme tous les autres, sans être lésés dans leur carrière !
Le Rectorat assure que ces collègues tourneront comme les autres pour les promotions d'échelons car les évaluateurs seront sollicités pour émettre un avis.
 

Egalement, l’ensemble des organisations syndicales se prononce contre l’établissement de quotas en ce qui concerne la distribution des avis. Cet aspect doit également évoluer.

Dans chaque corps, des évolutions d’avis finaux ont été actées.

Le SE-Unsa continuera à se battre pour une évaluation juste et équitable pour tous les collègues.