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Des RAR aux CLAIR
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Rentrée dans les établissements du second degré le ministre Luc CHATEL affiche ses ambitions : " de l’Ecole pour tous à la réussite de chacun"...
 
Les annonces et les expérimentations s’enchaînent qu’en est -il pour notre académie ?
 
Des RAR au CLAIR
 Réseau ambition réussite
 Collèges et Lycées pour l’Ambition , l’Innovation
 
Sur les 105 établissements expérimentateurs en France, cinq sont sur la Haute Garonne : LP Guynemer, Collèges Bellefontaine , Reynerie , Vauquelin et Stendhal.
 
Que penser de ces expérimentations ?
 
Le dispositif a vocation à être étendu à la rentrée 2011 en lien avec la politique de la ville.
 
L’objectif est d’articuler trois types d’innovations :
- dans le domaine pédagogique
- dans le domaine de la vie scolaire
- dans le domaine ressources humaines
 
> A noter que le dispositif s’inscrit dans une réorientation des principes fondateurs de l’éducation prioritaire : on ne choisit pas les établissements en fonction de la réussite scolaire et de la situation sociale du quartier mais en fonction du climat scolaire. L’accent est mis sur la sécurité, certes absolument indispensable à la réussite scolaire, mais ce critère n’est pas suffisant. Surtout, il justifie un glissement des priorités de la scolarité commune (école primaire et collège) vers les collèges et les LP. Or, les difficultés scolaires se construisent très tôt et c’est bien à l’école primaire qu’il faut se donner les moyens d’inscrire les élèves dans une dynamique de réussite.
 
 
RESSOURCES HUMAINES : innovation rime avec dérégulation et imprécisions
 
Sur le volet « ressources humaines » le dispositif Clair présente des nouveautés contestables. Le recrutement des personnels enseignants, d’éducation, administratifs, sociaux et de santé « sera effectué sur proposition des chefs d’établissement après publication de postes à profil pour l’ensemble des disciplines et des fonctions. »
 
Chacun des personnels de l’établissement sera doté d’une lettre de mission individualisée sur 3 ans. Au terme de la période, l’engagement pourra être renouvelé mais les personnels « qui n’adhèrent pas au nouveau projet seront encouragés à rechercher une affectation plus conforme à leurs souhaits. »
 
> Doit-on en déduire que les enseignants titulaires dans ces établissements ne le seront plus à la rentrée 2011 et qu’ils devront eux aussi passer par la « sélection » du chef d’établissement ?
 
Les personnels affectés dans des établissements Clair bénéficieront d’une rémunération supplémentaire non encore définie et d’un examen « particulièrement attentif » de leur évolution de carrière.
 
PREFET DES ETUDES : des missions importantes à exercer dans un cadre flou
 
Le Préfet des études constitue l’une des « innovations » majeures du programme Clair. Il devrait y avoir un préfet des études par niveau de classe en collège et en 2nde en lycée.
 Ses missions au niveau de l’établissement consistent à
- assister le chef d’établissement dans le domaine éducatif et pédagogique sur le niveau qu’il a en charge.
- coordonner le travail des équipes
- organiser la vie scolaire.
Le préfet des études est membre des conseils de classe de son niveau, qu’il peut éventuellement présider et du conseil pédagogique de l’établissement.
Cette fonction peut être confiée à un enseignant dont le service sera alors défini par le chef d’établissement et peut comporter de l’enseignement. Les CPE de l’établissement peuvent également se voir attribuer la mission de Préfet.
 
 On peut s’interroger sur la cohérence et l’articulation des missions de ces nouveaux préfets avec celles des CPE, des professeurs principaux et même du Conseil Pédagogique.
 
La maîtrise des savoirs fondamentaux :" une priorité absolue" pour le ministre...
 
Après une année d’expérimentation dans les collèges, le livret de compétences attestant de la validation du socle commun entre pleinement en vigueur à la rentrée 2010. Au palier 1, seules trois compétences sont validées : la 1 « Maîtrise de la langue française », la 3 « Principaux éléments de mathématiques » et la 6 « Compétences sociales et civiques ». Aux deux autres paliers, toutes les compétences sont validées. Conformément au Code de l’Education, le DNB atteste de la maîtrise du socle commun (palier 3).
 
L’évaluation des compétences se fait dans le cours normal des enseignements. Toutes les disciplines peuvent y contribuer. Des documents de référence pour aider les enseignants sont disponibles sur http://eduscol.education.fr/soclecommun
La validation des items se fait progressivement au cours de la scolarité par l’indication d’une date de validation dans le LPC (une application numérique appelée « Livret personnel de compétences » sera mise à la disposition des collèges dès 2010 et à la rentrée 2011 pour les écoles élémentaires).
A ce jour nos salles des profs ne l’ont pas encore vu !!!
Pour le SE-UNSA ,l’attestation est un outil indispensable, mais ce n’est pas le seul : il ne peut être mis en œuvre de manière satisfaisante sans être accompagné d’échelles de références et d’outils d’évaluation à la disposition des équipes. Le niveau attendu à chaque palier dans la maîtrise des compétences à valider doit être précis et connu de tous. La formation et l’accompagnement des enseignants dans cette nouvelle démarche sont essentiels également : les corps d’inspection et les chefs d’établissement doivent eux-mêmes y être formés.
La validation des connaissances et des compétences du socle commun implique un travail collectif qui doit être reconnu dans les services et l’emploi du temps des enseignants.
 
Le socle commun traduit la continuité éducative indispensable à la scolarité commune obligatoire. L’école et le collège forment un ensemble indissociable. L’attestation de maîtrise des connaissances et des compétences du socle commun doit effectivement traduire cette continuité. Or, ce n’est pas le cas. L’examen attentif des compétences attendues aux différents paliers montre un défaut de cohérence entre 1er et 2nd degré. Manifestement, on n’a pas recherché une harmonisation, ni dans la formulation des compétences, ni –et c’est beaucoup plus grave à nos yeux- dans l’approche du concept de compétence. Les attestations des paliers 1 et 2 confondent souvent compétences du socle commun et programmes scolaires. Elles multiplient les vérifications des connaissances acquises au détriment de la nécessité de la vérification de la compétence des élèves à les mettre en œuvre.
 
 
 
 
 
 
 
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