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GT préparation HC certifiés 2016
Ce jeudi au rectorat s’est tenu un groupe de travail consacré à la Hors-classe des certifiés présidé par M. Vial, secrétaire général adjoint - DRH du Rectorat. Il s’agissait de faire le bilan des promotions 2014-2015 et de préparer les prochaines promotions. Voici un compte-rendu.
Plus de promus au 11e Ă©chelon
Un grand nombre de collègues au 11e échelon a été promu par rapport aux années précédentes. La modification par la Rectrice des conditions d’attribution de la bonification de 50 pts pour le passage au 11e échelon a permis à plus de collègues de cet échelon d’être promus. La bonification a été également attribuée aux collègues promus à l’ancienneté dès qu’aucun avis faible n’était émis par le chef d’établissement ou l’IPR.
Les femmes moins promues
La part des femmes promouvables est importante mais celles-ci sont moins promues que les hommes ; les différents congés peuvent expliquer les retards dans les promotions d’échelons. Le rectorat n’envisage pas de discrimination positive pour rééquilibrer la situation, mais les IPR sont invités à être attentifs à ces situations.
Les TZR moins promus
Le DRH le reconnaît, les TZR sont moins promus que les autres, les retards d’inspection expliquent cette situation… Le Rectorat répond que les IPR travaillent à régler un maximum de retards d’inspection.
Et les retards d’inspection ?
Les agents en situation de retard d’inspection sont repérés par la DPE et inspectés prioritairement car les IPR possèdent la liste de ces personnels. Néanmoins les IPR sont tenus de « rationnaliser » leurs déplacements : pour un collègue en retard d’inspection qui est vu, un ou deux autres dans le secteur peuvent être inspectés par la même occasion. Les visites des stagiaires prennent également beaucoup de temps : 117 stagiaires en maths et 48 en Arts Plastiques par exemple (au minimum 1 visite, parfois 2…).
Quel impact de la géographie ?
Des statistiques géographiques ont été fournies aux représentants des personnels. Selon le Rectorat il n’y a pas de logique départementale qui défavoriserait une zone éloignée du centre névralgique qu’est le Rectorat ou le centre de Toulouse. La Haute-Garonne contient quand même un taux d’inspections un peu plus important même si aucun département n’apparait détaché (écart le plus important : 4% entre la Haute-Garonne et le Tarn et Garonne sur les collègues jamais inspectés).
Quid du correctif de note ?
Avant de mettre en place un correctif de notes, le Rectorat veut Ă©valuer le dispositif en place. Le Rectorat dit ne pas vouloir perturber le travail des IPR en corrigeant les notes que ceux-ci octroient.
Le SE-Unsa est attaché à ce correctif. Il rappelle que les collègues PLP et professeurs d’EPS en bénéficient, que le principe est connu, reconnu et accepté par tous. Nous n’avons pas entendu les corps d’inspections qualifier ce système de « perturbateur ». Pour le SE-Unsa, ce qui est perturbateur, c’est d’avoir dans le même établissement des collègues PLP (en Segpa par exemple), des profs d’EPS, des CPE, des agrégés et des certifiés avec chacun leur propre système de notation. Plusieurs correctifs existent dans d’autres académies : système « automatique » de bonification, recadrage sur la moyenne de l’échelon ou sur la zone précédemment obtenue… Le Rectorat de Toulouse, lui, ne propose rien...
Pour les promotions à venir, il a aussi été demandé de prioriser l’ancienneté de corps par rapport à l’ancienneté de grade afin de valoriser les collègues bi-admissibles qui se sont investis à un moment de leur carrière. Il a aussi été rappelé que les avis dégradés des chefs et des IPR devaient être motivés par ceux-ci.
Et les stats ?
Le SE-Unsa met à disposition (ci-dessous) les statistiques du Rectorat tout corps confondus et celles spécifiquement consacrées aux professeurs certifiés.