Le SE-Unsa est un syndicat combattif qui sait s’opposer mais aussi proposer.
S’opposer à l’administration, le syndicat le fait chaque fois que nécessaire, par exemple dans les différentes instances officielles.
- En CAPA, notamment à l’occasion de la CAPA de contestation de notes, pour défendre des collègues mécontents de la note administrative donnée par leur chef d’établissement.
- En Groupe de travail, c’est encore le SE-Unsa qui a été à cette rentrée le plus virulent pour dénoncer les conditions calamiteuses de l’affectation es stagiaires et des TZR dans l’académie.

Le SE-Unsa est aussi force de proposition, lorsqu’il s’agit d’améliorer la situation des collègues. C’est ainsi que le SE-Unsa de Toulouse a obtenu des avancées afin de rendre le mouvement intra plus juste ; voici quelques uns de ces acquis récents :
-pour tous, la revalorisation de la bonification d’ancienneté de poste de 40 à 60 points tous les 4 ans.
-pour ceux qui n’ont pas de bonification familiale, le retour d’une bonification de 20 points par an sur le même vœu dès la 2^nde demande (vœu préférentiel).
-pour les parents séparés, dans le cadre de la garde alternée, les bonifications sont désormais les mêmes que dans le cadre du rapprochement de conjoint.
-pour les enseignants en établissement rural isolé (RIS), une bonification de 200 pts au bout de 5 ans et de 300 au bout de 8 ans.
-pour les TZR affectés en APV ou en RIS, l’attribution d’une bonification de sortie dès la première année.
-la possibilité pour des enseignants de lycée/collège, d’être affectés à titre définitif et uniquement lorsqu’ils le demandent, sur des postes restés vacants au mouvement des PLP.
Avec votre soutien par le vote Unsa entre le 27 novembre et le 4 décembre 2014, le SE-Unsa pourra continuer son oeuvre de syndicat utile au service des enseignants et du système éducatif.

Pour la défense d’une éducation de qualité, même aux confins de l'académie
Alors qu’à la rentrée prochaine la nouvelle politique de l’éducation prioritaire rimera quasi exclusivement avec politique de la ville, le SE-Unsa continue de lutter pour le maintien d’un service public d’éducation de qualité dans les territoires ruraux défavorisés de notre académie, la plus étendue de métropole. Plusieurs établissements ruraux ne relèveront malheureusement plus de l’éducation prioritaire alors que la situation sociale ne s’y est pas forcément améliorée. Notre syndicat le déplore.
Le SE-Unsa et sa fédération militent depuis des années pour rendre plus attractifs les établissements ruraux isolés afin de favoriser la stabilité et le travail des équipes sur place. Le classement « rural isolé Â» (RIS) attribue aux enseignants titulaires de ces établissements des bonifications en points conséquentes pour les mutations au bout de 5 ans d’ancienneté dans le poste, c’est un acquis du SE-Unsa exclusivement. 6 établissements du nord Aveyron et du sud de la Haute-Garonne sont aujourd’hui classés, mais le SE-Unsa a demandé en CTA et en groupe de travail préparatoire au mouvement, l’allongement de la liste des établissements et a fait des propositions que l’administration s’est engagée à étudier, notamment pour les collèges de St-Béat (31), Seix (09), Luz-St-Sauveur (65), Cazaubon (32), Latronquière (46), Lacaune (81),…
Le SE-Unsa réclame également chaque année l’attribution de points pour la promotion à la hors-classe pour les enseignants de ces établissements, comme cela se fait pour les établissements difficiles. Il faut arrêter de croire que les conditions d’enseignement en milieu rural profond sont les plus faciles : ceux qui enseignent devant une classe de 32 élèves pour la deuxième année d’affilée à Mur-de-Barrez sont bien placés pour le savoir.
Le SE-Unsa le rappelle régulièrement à l’administration.