Comme prévu et pour faire suite à nos constats et revendications (voir l'article sur notre site national), nous avons été reçus ce mercredi 15 octobre par la rectrice.

Une drôle d'ambiance a régné entre, d'une part, les syndicats qui faisaient unanimement état du malaise grandissant des stagiaires et d'autre part, la rectrice qui semblait ne pas comprendre où résidait le problème.

Elle nous a accueilli par un "Tout ne peut pas être parfait d'emblée. Nous voulons que ces jeunes soient motivés et qu'ils commencent bien leur carrière". Le tour de table des différentes Organisations syndicales s'est fait (SE-Unsa, Unsa éducation, CGT, SGEN, FSU, FO, SNALC).

Nous avons insisté sur le fait que les stagiaires sont démotivés, « baladés Â» d’une information à une autre, informations soit contradictoires, soit floue. Nous avons dénoncé la pression exercée par les chargés de mission des ESPE, qui donne un ton malveillant à la formation. Nous  leur avons parlé des larmes de certains qui sont inacceptables ainsi que des lettres de démission qu’ils rédigent et que nous leur empêchons d’envoyer tant que la situation ne se débloque pas. Nous leur avons parlé de tout ça.

La rectrice a terminé cette séance d'1h30 par : "Je ne leur ferai pas l'affront de ne pas les croire capable d'assurer cette charge de travail. Nous ne les maltraitons pas, nous leur demandons un investissement. Nous faisons appel à leur énergie"....

Le SE-Unsa fait ce constat accablant. Le constat d'une administration qui n'a rien entendu.

Je vous invite à lire le compte-rendu de l'audience.