SECTION ACADÉMIQUE SE-Unsa de TOULOUSE - 19 BD SILVIO TRENTIN - 31200 TOULOUSE
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Le CTA débute avec un hommage à Samuel Paty : 1 mn de silence est respectée.
En préambule, l’UNSA demande la réunion d’un CAEN pour disposer d’un cadre de dialogue avec le Rectorat et la Région. Le CAEN ne s’est pas réuni depuis au moins 5 ans…
Nous dénonçons l’incapacité du Rectorat à recruter des médecins scolaires ou du travail : chaque élève et chaque agent de l’académie en souffre !
L’accroissement du coût des denrées alimentaires et de l’énergie conduit les EPLE à faire des choix budgétaires au détriment de la pédagogie. Notre employeur doit réagir en injectant des fonds.
Le SE Unsa rappelle la grève touchant la voie professionnelle le lendemain de ce CTA, sous les fenêtres du Rectorat. Les éléments nationaux qui nous parviennent inquiètent très largement la communauté éducative : à Toulouse comme partout ailleurs, ce refus d’une nouvelle réforme sans aucune évaluation de la précédente (en 2018, ce qui n’est pas si lointain !) est inacceptable !
Recteur : s’agissant de la voie professionnelle, 4 GT sont mis en place au niveau national et les orientations nationales en découleront.
Le Recteur rappellera à la Présidente de Région et au Préfet que le CAEN doit légitimement se tenir, comme le demande l'UNSA Education.
Bilan RH
1er degré : 270 stagiaires+ 68 sur liste complémentaire.
Il y a 265 contractuels dont 41 sont nouveaux. La prévision est de 450 contractuels d’ici la fin de l’année. L’augmentation des mi-temps thérapeutiques fait augmenter les besoins en remplacement ponctuels.
2nd degré : 219 BMP vacants au 01/09/2022 (480 l’an dernier). 196 stagiaires à temps plein, 250 à mi-temps, 128 alternants (1/3 temps), 1040 contractuels (6% des effectifs, ce qui est un peu en dessous de la moyenne nationale) dont 200 nouveaux.
Les disciplines en tension sont : l’anglais, la biotechno, l’éco - gestion, EPS, l’espagnol, les lettres, la physique – chimie, la technologie. Pour cette dernière matière, le Recteur évoque même sa grande inquiétude… L’apport de 66 stagiaires de mathématiques permet à cette matière d’être moins dépourvue cette année.
Cependant, le Recteur indique que si la rentrée s’est mieux passée, c’est grâce à :
- - La cellule de remplacement
- - La réorganisation du bureau des remplacements,
- - La mobilisation des DRH de proximité
- - Le protocole sur les contractuels (recrutement sur 12 mois, prise en compte de l’éloignement, relèvement du point d’indice)
- Les TZR en sous service ont été mobilisés pour produire des ressources en ligne (expérimentation sur certaines matières, notamment en mathématiques). Ici se pose la question de comment compter le temps de préparation passé à cette préparation ? Le Rectorat avoue « ne pas avoir calculé » ce temps, mais tous les enseignants ont été volontaires ... soit disant ...
- Des établissements volontaires ont été sollicités pour l’affectation d’enseignants en compléments de service
Pour les non enseignants : 80 postes de personnels administratifs et 24 postes de médecins sont vacants dans l’académie.
67 AED ont été CDIsés depuis le 1er septembre dernier.
Le SE Unsa questionne le Rectorat sur l’affectation des TZR au mois d’août alors que nous avons constaté que des supports étaient disponibles pour eux en juillet. Quelques BMP ont été attribués à des contractuels mais nous gardons en tête que les TZR sont prioritaires. Or nous avons constaté pendant l’été que certains contractuels ont été affectés dès juillet sur des zones où il y avait des titulaires qui ont été affectés plus loin en août.
Le SG réaffirme que les TZR doivent être affectés avant les stagiaires et les contractuels, mais que certains besoins « se découvrent rapidement ».
Bilan des effectifs
1er degré : la baisse est moins importante que prévue : - 1450 élèves (attendue : - 2587). Tous les départements perdent des élèves, sauf l’Ariège.
2nd degré : les effectifs augmentent de 482 élèves mais le total post bac en BTS est en nette baisse (-7,7% soit 600 élèves). Seule la Haute-Garonne gagne des élèves.
En collège c’est + 692 élèves (attendu : - 223 !).
On constate un report des effectifs du LGT vers le LP : + 400 élèves. La filière STMG tire la voie technologique (+1,9%).
Point instruction en famille
L’académie de Toulouse est intransigeante sur ces demandes : bien que 86 % des demandes soient acceptées, le nombre de refus représente 50 % du volume national. Ce taux est bien en dessous de la moyenne nationale. Beaucoup de demandes apparaissent comme une tentative de détournement de l’obligation de scolarité à 3 ans.
314 demandes ont été reçues sur le motif 4 (adaptation au rythme de l’enfant) :
Orientation post 3e
Depuis 2018 (réforme du lycée) il y a une baisse de la demande des familles vers la 2nde GT. A l’inverse, les demandes augmentent pour une orientation en voie professionnelle dans notre académie bien que nous soyons encore en dessous de la moyenne nationale.
Les filles demandent un peu plus la VP et technologique depuis 2 ans. La VT est portée par la série STMG (53% des affectations) et STI2D (23 %).
En LGT, la triplette des EDS Maths – PC – SVT reste au rang n°1.
Point Ecole inclusive
En 1 an : réception de 5000 notifications et 18000 élèves environ sont déjà accompagnés. Sur l'académie, 5 % des élèves sont notifiés (soit 28500 élèves), le taux est de 3,5 % au niveau national. La hausse d’élèves notifiés en un an se monte à + 27 % en Haute-Garonne, + 22% dans le Tarn par exemple.
Selon le SG, l’académie de Toulouse « est repérée comme celle où il y a le plus de notifications (proportionnellement aux nombres d’élèves) au niveau national ».
On observe pourtant une raréfaction du vivier de candidats est observée (difficultés de recrutement en Haute-Garonne), ainsi que de fréquentes défections : 400 AESH n’ont pas renouvelé leur contrat !
L’UNSA Education a rappelé une de ses revendications à cette occasion : on pourrait améliorer la situation salariale des AESH en augmentant leur temps de travail !
Dans le 1er degré, la seule possibilité d’exercer au-delà de 24h est d’avoir un accompagnement sur le temps périscolaire, mais il subsiste des difficultés avec les collectivités.
Le recteur a proposé à l’ARS de visiter des écoles et des établissements pour montrer les conditions de l’inclusion actuelles. Nous verrons si cette annonce est suivie d’effet…
CPGE
La CPGE – EC à Cahors a un taux de remplissage faible, sa pérennité est en question. L’attractivité du territoire pour un étudiant ainsi que celle de la filière est en question.
Le projet de CPGE ECT – Economie Commerciale – option technologie au lycée R. Naves à Toulouse pose la question du vivier.
Voir le compte-rendu du groupe de travail rédigé par le SE Unsa