La propagation et la diversification des variantes de la Covid-19 qui ont contribué au récent renforcement du protocole sanitaire viennent de conduire notre administration à mettre à jour ses recommandations. Si les congés d'hiver approchent, voici les nouvelles mesures qui doivent désormais être mise en place. Et qui pourraient perdurer en mars...

Réunions :

Il est désormais obligatoire d’organiser en audio/visioconférence toute réunion regroupant plus de 6 personnes :

* réunions entre personnels

* conseils de classe et autres instances de concertation et de décisions relatives à la vie de l’établissement (il est rappelé que toutes les parties prenantes doivent être conviées)

Gestion des « cas contacts à risque Â» :

Le retour à l’école ou l’établissement est conditionné différemment selon les individus :

* élèves de maternelle : retour autorisé après 7 jours, pas d’obligation de test ;

* personnels, élèves d’élémentaire, de collège et de lycée : retour autorisé sur présentation du résultat négatif d’un test PCR ou antigénique (à réaliser 7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé).

Gestion des « cas confirmés Â» :

Le retour des cas confirmés (= cas positifs) après la période d’isolement n’est pas conditionné par la réalisation d’un test PCR ou antigénique.

Une vigilance accrue (mesures complémentaires à la cantine, à l’internat et en matière de distanciation) d’une durée de 7 jours est demandée suite au retour à l’école ou dans l’établissement des cas confirmés.

Campagne de tests :

Les opérations de dépistage élargi doivent être priorisées dans les établissements où la circulation d’une variante est suspectée ou avérée.

Dispositif spécifique aux situations de « variantes du virus Â» :

Principe

Face à une suspicion de variante, la décision de fermeture d’une classe, d’un niveau ou de l’établissement, n’est pas systématique et doit être concertée entre l’ARS, le Rectorat, le chef d’établissement et la Préfecture.

Identification

Elle se distingue selon le type de variante :

* variante britannique :

La confirmation d’un cas de variante britannique dans une classe implique la fermeture de la classe en primaire comme dans le 2nd degré

Tous les élèves de la classe sont assimilés à des contacts à risque.

* variante sud-africaine ou brésilienne :

La confirmation d’une variante sud-africaine ou brésilienne implique la fermeture de la classe. Les élèves de la classe et les personnels sont assimilés à des contacts à risque.

Mise à jour du 12/02 : devant la prolifération des cas de variant anglais, ce dernier serait bientôt considéré comme une Covid "classique" : pas de fermeture si un seul cas.
Seuls les variants sud-africains et brésiliens feront désormais l'objet d'attentions spécifiques de fermetures.
 

Conduite à tenir

Une fermeture est également mise en œuvre dès qu’un élève est identifié comme contact à risque d’un parent ou membre de la fratrie contaminé par une variante sud-africaine ou brésilienne.
Les contacts à risque des personnes porteuses d’une variante sud-africaine ou brésilienne doivent bénéficier d’un test PCR, à J0 (dès leur identification), afin de démarrer sans délai les opérations de contact-tracing si le test est positif.
Un nouveau test devra être réalisé 7 jours après le dernier contact avec la personne porteuse de la variante ; il devra être négatif pour permettre un retour à l’école ou l’établissement.

Pour les cas confirmés porteurs d’une de ces deux variantes, la durée d’isolement est portée à 10 jours et un test de sortie d’isolement doit être systématiquement réalisé. La levée de l’isolement est alors conditionnée à l’obtention d’un résultat de test négatif (et en l’absence de fièvre depuis plus de 48h pour les personnes symptomatiques). Si le test revient positif, l’isolement est prolongé de 7 jours après ce résultat.

Gestes barrières :

La préconisation d’utilisation d’une serviette en papier jetable pour tout séchage de mains a été ajoutée.

L'avis du SE-UNSA

Cette nouvelle évolution des consignes sanitaires, bien qu’indispensable au regard de l’évolution de l’épidémie sur notre territoire, et en particulier des variantes du virus, n’est évidemment pas sans poser nombre de questions d’organisation et de difficultés au quotidien pour la profession.

Lors du prochain CHSCT MEN extraordinaire convoqué pour un point sur la situation sanitaire et la présentation de l’évolution des règles. Nous ne manquerons pas de questionner l’employeur sur la mise en œuvre comme sur les perspectives envisagées.

Une fois de plus, avec l’ensemble de la profession, nous avons depuis le début montré notre volonté de contribuer à faire reculer l’épidémie mais il est indispensable d’avoir le temps et les moyens de le faire, ce qui implique un minimum de visibilité et de clarification.