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RĂ©forme des lycĂ©es : les expĂ©rimentations ne sont pas finies !
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Un groupe de travail académique traitant des réformes des lycées s'est tenu en présence des représentants SE-Unsa et UNSA Education. Le Recteur a ouvert la séance en annonçant la thématique de « la transformation des lycées ». Il souhaite que les difficultés et les points d’améliorations soient évoqués pour la voie générale comme pour la voie professionnelle.


Des éléments de simplifications des E3C seront annoncés la semaine prochaine suite au prochain comité de suivi de la réforme du lycée GT qui se tiendra au MEN.


Voie professionnelle

A noter : aucun représentant Snetaa-FO ou Snuep-Fsu n'étaient présents. Le Sgen-Cfdt était absent également.


Selon le Recteur, la richesse des LP est encore trop méconnue.
La co-intervention et le chef-d’oeuvre sont des spécificités de la voie pro qui « doivent permettre aux élèves de progresser et de se projeter ». M. Escartin, doyen des IEN présente des capsules vidéos montrant un exemple chef d’oeuvre (issu du LP U. Vitry à Toulouse).

Les enjeux sociétaux apparaissent primordiaux (justice sociale, préparation à l’évolution des métiers, les services à autrui, etc).
Le MEN veut impulser une logique de parcours : famille de métiers, CAP 1, 2 ou 3 ans, depuis le collège vers l’enseignement supérieur.
Les enseignements contextualisés grâce à l’interdisciplinarité, les compétences professionnelles transférables et l’ouverture sur le monde sont également une priorité.

La FCPE note que le lien entre le collège et le LP est distendu : il faut travailler à rapprocher les 2 structures afin que plus d’élèves arrivent au LP par choix.
Le SE-Unsa demande l’application des préconisations ministérielles : une journée de banalisation au minimum pour préparer les chefs d’oeuvre et les co-interventions.
Néanmoins cela ne suffit pas : le travail de préparation est très important et d’autres plages de concertation doivent être proposées aux enseignants.
Egalement, les IEN doivent être déployés sur le terrain pour les formations.

 


L’UNSA Education pointe le flou des « familles de métiers », et demande une meilleure information des familles et des élèves sur les enjeux de cette nouvelle thématique.
Le Recteur avoue que la mise en oeuvre des réformes est toujours le plus difficile. L’expertise pédagogique des IEN sera utilisée sur le terrain et le doyen des IEN (M. Escartin) sera chargé de veiller à ce que les corps d’inspections soient bien présents sur tout le territoire.


En termes de temps de concertation, le Recteur affirme qu’il laissera les établissements décliner leurs temps d’échanges respectifs mais que la journée annoncée sera bien donnée.
Le SE-Unsa regrette l’absence de cadrage, potentiellement source de tensions…
En général, les CAP en 1 an accueillent des jeunes très motivés en demande de spécialisation. Ces publics restent des exceptions. Les CAP en 3 ans intègrent des élèves aux parcours adaptés et/ou différenciés.

Des ressources nationales sont disponibles, les ressources académiques seront mises en ligne en septembre 2020 par « Magistère ». Les DDFPT font partie des personnels destinataires des formations.


RĂ©forme du LGT et du bac

A noter : le Sgen-Cfdt n'est pas représenté.

Le Recteur rappelle l’objectif ministériel qui est la simplification des épreuves dans l’intérêt des élèves : le bac ne se joue plus « sur une semaine ».
Il souhaite que la carte des EDS soit la plus complète possible, y compris et surtout sur les zones les plus rurales de notre académie.

On constate que les combinaisons d’enseignements choisies déjouent assez largement les anciennes séries. L’association de l’enseignement supérieur permet d’assurer le « bac + 3 / bac – 3 » selon le Secrétaire Général de l'académie


Les compétences orales sont au coeur de l’esprit de cette réforme pour M. le Recteur. Ce travail doit être entamé dès la classe de 3e selon lui : le Grand oral serait ainsi préparé assez tôt pour que les élèves s’emparent de ces compétences. Le Recteur annonce l’expérimentation d’un enseignement de l’éloquence en classe de 3e !


La doyenne des IPR (Mme St Michel) rappelle que la réforme doit permettre à chaque élève de mieux choisir son parcours. Un des objectifs annoncé est également de mieux répartir les temps d’évaluation. Pour l’IPR, c’est désormais le lycée qui s’adapte aux élèves et non les élèves qui s’adaptent aux anciennes séries. L’éclatement du groupe classe « favoriserait la socialisation ».
Le SE-Unsa reste dubitatif sur cette dernière affirmation, sa source restant encore obscure.

En Haute-Garonne, 55 combinaisons d’EDS différentes ont été choisies. Au niveau académique, si 33% des élèves ont choisi Maths/Physiques/SVT, ils étaient 68% à choisir la filière S l’an dernier.
Un focus est fait sur l’EDS maths par l’IPR (M. Létard). Il présente une hétérogénéité de niveau, de poursuite d’études et d’objectifs. Certains élèves savent pertinemment qu’ils ne poursuivront pas en Tle : une adaptation des programmes devrait voir le jour prochainement.

L’IPR annonce la mise place de formations sur la différenciation pédagogique à l’endroit de tous les enseignants de maths en lycées. Le SE-Unsa accueille favorablement cette disposition, mais note que cela ne changera pas la lourdeur insupportable des programmes actuels. On compte 4 possibilités en Terminale avec maths complémentaire et maths expert. Maths complémentaire est la continuité « naturelle » de l’EDS de 1ère.
71 % des lycéens de l’académie ont choisi l’EDS maths en 1ère (64% des filles et 80% des garçons).
On observe également que le choix de l’EDS maths est plutôt marqué socialement : un travail doit être fait là-dessus. Le SE-Unsa table sur une baisse des effectifs en maths vu le bouche à oreille entre élèves…


L’UNSA Education s’inquiète de la place de l’option SNT qui ne semble pas recueillir la plus grande adhésion des familles et des élèves. Aucune réponse n’est apportée par le Rectorat à ce sujet.


Concernant les désaccords exprimés avec cette réforme, le Recteur réaffirme son respect du droit de grève. Il n’accepte pas cependant les perturbations d’épreuves qui sont illégales.
L’harmonisation des notes est en cours et les notes définitives seront bientôt transmises aux élèves. Le Ministre devrait annoncer une simplification de ces épreuves pour la 2e session. Le Recteur partage l’appel à plus de sérénité transmis par les organisations syndicales. Ces dernières regrettent également l’absence de cadrage sur la mise en place des E3C.


L’UNSA Education annonce que par manque de moyens, certains établissements devront réduire le nombre d’EDS, d’options ou réduire l’AP. Nous demandons aussi à ce que les universitaires se déplacent dans les lycées pour expliquer les attentes du supérieur. M. le Recteur acquiesce.

Le Recteur annonce aussi que les formateurs seront « formés sur l’oral en interdisciplinarité », les enseignants aussi, et à très large échelle.
Des formations pourraient voir le jour sur l’évaluation des acquis des élèves suite aux réformes, les évolutions des conseils de classes et les transitions (collèges-lycées, 2nde-1ère, Tle – supérieur).

 

 
 
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