Le candidat Emmanuel Macron avait annoncé une "réforme systémique" des retraites des français...
Le président Macron Emmanuel continue à la proposer.

Petit résumé des informations que nous avons aujourd’hui :

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Que savons-nous à l’automne 2019 ?

- Nous n’avons pas encore le projet de loi,
donc encore moins la loi elle-même et ses décrets d’application.
- Les discussions vont prochainement s’engager entre le gouvernement et les syndicats.
- Il est donc difficile de savoir précisément aujourd’hui comment s’appliquera cette réforme...

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Ce qui est probable
(au vu des déclarations de JP Delevoye et du 1er Ministre)

- La nouvelle réforme commencerait à concerner celles et ceux qui n’auraient pas encore ouvert leurs droits à la retraite à partir de janvier 2025.

- C’est à dire qui n’auraient pas encore atteint l’âge de la prendre.
Pour la plupart, l’âge légal d’ouverture des droits est 62 ans ; ainsi seront concernés seront ceux nées en 1963 et au-delà.
- Pour les ex-instits, qui peuvent partir à 57 ans, ne seront concernées que ceux qui sont nés à partir de 1968.

- La nouvelle réforme des retraites ne devrait donc pas toucher ceux qui sont nés avant, quelle que soit l’année de départ choisie (même après 2025).

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Pour ceux qui seront touchés

Les effets de la nouvelle réforme (fonctionnaires ET salariés du privé, tout le monde) se mettraient en place progressivement :

- Pour ceux qui auraient le droit de partir entre 2025 et 2040
(C’est à dire, ceux qui pour l’instant sont nés entre 1963 et 1978),
leur retraite seraient calculée selon les règles actuelles pour toute leur carrière antérieure à 2025 et selon les nouvelles règles pour les années suivantes.

- Pour ceux qui auraient le droit de partir après 2040.
Leur retraite seraient intégralement calculées selon les nouvelles règles...

Nous en saurons un peu plus dans quelques mois, surement après les élections municipales (de mars 2020). 

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L’avis de l’Unsa

- L’Unsa ne s’est pas encore prononcée sur ce projet de réforme.
- Nous ne sommes pas demandeur d’un tel projet. C’est le président de la république qui le propose.

- L’Unsa a plusieurs fois dit ce qui ne serait pas acceptable, y compris pour de nombreuses professions spécifiques, fonctionnaires et enseignants entre autres.

- Malgré nos désaccords probables, l’Unsa a participé et participera aux discussions, y apportera des propositions, émettra des contestations...
Puis au bout du processus réalisera des comparaisons, métier par métier, statut par statut, entre l’existant et le futur système.

- Ce n’est qu’ensuite qu’elle décidera de son positionnement sur les différentes propositions et sur l’ensemble du projet de loi ...
et appellera à l’action si nécessaire.

- Le 18 septembre, l’Unsa a été reçu par JP Delevoye. Voir > ICI <

- Le SE-Unsa s’inscrit et se retrouve dans cette démarche : nous regarderons le texte et ses conséquences pour les enseignants.
Nous proposerons des améliorations, nous nous opposerons...