Le SE-Unsa a alerté le gouvernement début février sur la mise en œuvre de la réforme du lycée et du bac dans les établissements, pour mettre l’accent sur l’insuffisance des moyens alloués pour mettre en œuvre les ambitions de la réforme.

Par exemple, le calcul des dotations ne donnait pas assez de moyens pour assurer un nombre suffisant de groupes de spécialités, une offre d’options large, des dédoublements et un accompagnement personnalisé des élèves. Nous en avons profité pour rappeler nos revendications pour changer réellement le lycée et le bac : des épreuves de contrôle continu d’ampleur réduite, des programmes revisités pour être plus transdisciplinaires et intégrer les compétences utiles dans l’enseignement supérieur, etc.

Le 4 février, le SE-Unsa a lancé un cri d’alerte au gouvernement (voir le communiqué de presse ), considérant que les dotations allouées aux établissements ne permettaient pas de mettre en œuvre les ambitions affichées pour la réforme du lycée et du bac. Concernant le financement des options, la répartition des spécialités, l’évolution des programmes ou encore la définition des futures épreuves terminales et du contrôle continu, le SE-Unsa a fait des propositions précises au ministère tout au long des concertations engagées en 2017/2018. Et maintenant ?

Le SE-Unsa propose donc une enquête aux enseignants de lycée pour faire le point sur la mise en œuvre de la réforme dans les établissements et utilisera les résultats pour interpeller le ministère.

Pour remplir l'enquête du SE-Unsa :
http://questionnaires.se-unsa.org/index.php/129585?lang=fr