Dans le second degré, la carte scolaire affiche pour l’essentiel un redéploiement de moyens entre académies.

En réalité, la récupération de 2450 emplois se fera par 2085 postes transformés en heures supplémentaires et la suppression de 365 décharges d’enseignement d’initiative académique.

Le SE-Unsa dénonce cet affichage qui fait croire que finalement rien ne changera alors qu’il s’agira bien de récupérer des heures postes pour les transformer en heures supplémentaires.
Si le ministre défend un maintien des moyens d’enseignements, le SE-Unsa considère que le quotidien sera dégradé pour les élèves comme pour les enseignants, à un moment où les établissements devront accueillir environ 32000 de plus et mettre en œuvre les réformes du lycée général et technologique et de la voie professionnelle.
Pour les professeurs qui font déjà deux heures supplémentaires en moyenne, cet alourdissement est considérable.
Pour les élèves, ce sont bien des emplois du temps plus contraints qui seront vécus.

Dans l'académie de Toulouse, le Ministère octroie une dotation de + 37 postes (+55 dans le 1er degré). Vue la hausse démographique prévue, la situation risque d'être très tendue, sur les départements ruraux comme sur la métropole toulousaine.

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