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Groupe de Travail sur la mise en oeuvre de la réforme du lycée
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Voici un petit compte rendu du Groupe de Travail sur la mise en oeuvre de la réforme du lycée.

En ce qui concerne la mise en place des Enseignements d’Exploration (EE), la circulaire rappelle les volumes horaires et l’obligation d’avoir un enseignement économique.
L’administration a fait un rappel du calendrier en même temps que les TRM dans les établissements. Il a été demandé aux chefs d’établissements les enseignements d’exploration prévus. M. le recteur et M. l’inspecteur d’académie ont réalisés la carte des EE mais il y a peu de changement par rapport aux propositions des chefs d’établissements. L’objectif était d’avoir quelque chose de proche de l’existant tout en respectant la réforme.
Un rappel important concernant les options facultatives : l’établissement est autonome sur ce point quant à sa DGH.

Le texte permet que les élèves aient deux options économiques. Les établissements ont eu beaucoup de liberté quant au choix de leurs EE : il en existe une large palette, de 5 à 12 EE par établissement.
Avec la réforme de la voie technologique à la rentrée 2011, la carte va inéluctablement évoluer. Les élèves ont le plus large choix, la carte n’est pas décidée par le recteur. Les établissements sont libres quant à l’utilisation de leurs heures.

La taille de l’établissement est à prendre en compte : un grand lycée a plus de marge de manœuvre.
La LV3 est-elle présente partout dans l’académie ? Les DGH sont-elles abondées d’1h30 dans ce but ?
M. Baglan (IA 31) estime que c’est le choix de chaque établissement et que le dialogue a eu lieu avec les chefs d’établissements. Les écarts portent sur l’artistique et les sciences de laboratoire : ce sont des pôles à renforcer. Certains petits établissements ont proposés beaucoup d’EE, c’est à chaque établissement de se positionner. Un petit établissement n’aura pas la marge pour faire des dédoublements et / ou de l’encadrement

L’administration dit qu’on ne connaît pas la demande des ¾ des élèves, notamment ceux qui font SES. Si on propose trop d’EE, certains deviendront marginaux. Certains établissements seront en difficulté car en concurrence. Les chefs d’établissements sont amenés à revoir leur position pour garantir l’équilibre. C’est le cas à Rodez où un bon amalgame entre la demande sociale et la pérennité de l’option est trouvé.

En ce qui concerne le dispositif dérogatoire, M. Ravon, secrétaire générale de l’académie, a indiqué qu’il faut une convention entre établissements pour l’accueil des élèves. Si l’EE est rare, on agrandit l’aire de recrutement, comme par exemple dans l’enseingement artistique.

Le Se-unsa est intervenu sur les options facultatives : par exemple si en 1ère L l’option artistique est lourde, alors les options littéraires sont quasi obligatoires. Les options facultatives ne doivent pas rogner sur les 10h30 de l’Accompagnement Personnalisé (AP). La régulations des EE va dans le bon sens pour la concurrence entre établissements.
Des correctifs sur l’AP seront apportés. La DGH peut-elle être abondée pour permettre les options facultatives ? Le rectorat ne confirme pas la volonté de le faire, même au cas par cas.
M. Ravon a indiqué que par rapport à la décision du CSE, certaines options sont passées obligatoires.
L’inspecteur académique du 12 a signalé que dans le 12, tous les enseignements existants ont été financés, et qu’un a été créé.

Le Se-unsa a relevé le problème de l’autonomie des établissements où le conseil pédagogique doit être le pilote. Les options doivent être ouvertes à toutes les séries (comme les EE). Il y a plus de demande que de places dans certaines options. Les enveloppes doivent être convenablement fournies pour permettre la tenue de toutes les options, notamment artistiques. M. Dugrip a dit qu’il n’y avait pas d’obstacle à cela, à part la taille de l’enveloppe.

L’accompagnement personnalisé va être supporté par les collègues qui ont eu leur postes sauvés grâce à la carte scolaire. Ces collègues ont donc un choix à effectuer : une carte scolaire, ou l’AP dans leur emploi du temps.M. Ravon a assuré que l’administration sera vigilante.
Le SNPDEN est intervenu en expliquant qu’admettre que la dynamique des équipes peut être pérennisée grâce à des données de gestion est une donnée entendue. L’AP a vocation à interpeller toutes les disciplines, cette donnée peut devenir un atout pour les établissements. Les familles vont se manifester fin juin pour les choix d’options car à l’issue de la seconde tous les parcours sont possibles.

Mme Margot (Doyenne IA-IPR) a expliqué que l’obligation de service comprend l’enseignement des disciplines et de l’AP et que les mentalités doivent changer là-dessus. Les corps d’inspection sont là pour accompagner les équipes vers l’innovation.

Tant que le service des enseignants n’est pas redéfini et reste disciplinaire, ce sera contre-productif.
Le Se-unsa affirme qu’on peut redéfinir le service des enseignants afin d’y inclure certains éléments qui seraient également valables en collège, comme la concertation par exemple.

Procédure d’affectation AFFELNET
Un objectif de la nouvelle seconde est de faire découvrir de nouveaux champs culturels : le choix d’un EE ne conditionne rien. Les EE sont obligatoires sont SES ou PFEG (Principes Fondamentaux d’Economie Gestion) et un autre EE.

Le vœu d’affectation et géré par Affelnet. La LV2 est intégrée dans le tronc commun.

  • 2nde GT avec 2 EE. Le logiciel ne précise pas le choix de l’élève entre les options SES et PFEG (à l’inscription), seul le 2e est précisé. Les établissementss auront une capacité globale à satisfaire ce vœu générique car il représente la majorité pour les enseignements rares. Le recrutement sera élargi : vœu générique, donc contingenté. On estime à 80 % les demandes pour cette 2nde.
  • 2nde GT avec 3 EE
    idem, le recrutement sera élargi au niveau départemental ou académique.
    Le contingentement est suivi de près par les IA...
  • 2nde GT avec 1 EE
    Le choix se fait entre l’EE EPS ou création culture design, le recrutement est académique

En ce qui concerne l’affectation, la réforme n’a aucun impact sur le calendrier. La date limite d’inscription est le 5 juillet.

Les 2 langues sont au même niveau. Les groupes de compétences se multiplient mais tout ne sera pas fait à la rentrée et les obstacles sont nombreux. Il est nécessaire d’avoir des équipes soudées, du temps de concertation. Les avancées sont plus ou moins rapides.
—) ce n’est pas encore obligatoire
Mme Laffitte (IPR d’espagnol) affirme que la loi est là et qu’il faut s’adapter aux équipes : "Nous faisons notre travail d’information et de formation." M. Dugrip rappelle que la loi date de 2005, ce n’est pas une nouveauté.

La question des langues rares a été posée. Mme Laffitte a répondu que la situation est la même que la précédente, surtout quand l’enseignant est seul dans sa matière.

Mme Margot dit qu’une inquiétude existe et que des rencontres avec les enseignants et les chefs ont été menées. Les situations sont différentes selon les établissements, les problématiques exposées ont été plus ou moins fines.

La carte sera revue après réforme de la voie technologique. Le Conseil Pédagogique est important, c’est le nœud du dynamisme des établissements, qui est à accompagner.
La pérennité des 10 heurs est-elle la manière juste de calculer l’autonomie des établissments selon leur spécificité ? Une réflexion sur une répartition plus équitable est à mener.
Il y a une inquiétude sur la mise en œuvre des groupes de compétences en langues vivantes et sur l’AP. une formation devrait pouvoir être disponibale avec le SAFCO.
La place du champ culturel est à revoir et il faut réaffirmer la place prépondérante de l’élève comme acteur de la réforme. L’enseignement disciplinaire n’est plus au cœur des compétences. Ce message est valable y compris entre les différents IPR.

Le Se-unsa a souligné l’accent à mettre sur l’identité des projets établissements. La sérénité doit régner dans les établissements et les conseils prédagogiques doivent pouvoir être acteurs décisionnels de la carte des enseignements. Quelques chefs d’établissements font preuve d’autoritarisme et frustrent les enseignants par des décisions unilatérales : cela n’est pas bon pour la mise en œuvre de la réforme.
Sur les EE et l’AP, les établissements ont besoin d’être mieux dotés. Le travail de formation va être colossal vu que tous les programmes sont nouveaux à part en français et mathématiques.

M. Pellefigue, du SAFCO, a rappelé que, pour les enseignements communs, un plan de travail est lancé pour mai et juin sur quelques collègues (2 à 3) dans chaque établissement. Pour l’AP, les questions sont différentes et les réponses seront apportées au cas par cas. Une équipe sera bâtie. En lien avec la DAC, un réseau culturel sera crée. M. Baglan explique que la question de l’orientation intéresse très peu. Il y a un diagnostic pédagogique à poser sur chaque élève.

La Voie Technologique
Un constat montre des taux d’échec trop importants après la filière STI.
—) on amène les élèves à le réussite avec "le faire", la spécificité de la filière techno qui apportait la réussite à des élèves pour qui ce n’était pas évident va disparaître.

Selon l’IA du 12, la simulation est possible grâce aux machines : l’objet est matérialisé et met en jeu les mêmes savoirs. On intervient non plus dans un atelier mais dans un labo, ce qui est passionnant. Certains axes comme celui du développement. durable sont porteurs et l’enjeu est considérable. Il est conscient que cela va engendrer des difficultés en terme de GRH mais c’est le choix politique français de spécifier le parcours dès le départ.
Ce qui a plombé la voie technologique est qu’elle était trop axée sur la production. Dans certaines voies post bac, il faut des notions poussées en mathématiques, c’est donc plus dur pour les élèves qui sortent de la voie professionnelle. M. Dugrip a conclu que la réforme de la voie technologique méritera une réunion sur ce seul sujet.

Le Se-unsa demande de prévoir de se revoir au 1er trimestre de la prochaine année scolaire au plus tard avec comme thèmes un bilan de la rentrée, de l’aide personnalisée (AP), le tutorat, les stages de remise à niveau, et l’évaluation par compétence également.
Selon M. Dugrip, c’est acté. Les autres propositions pourront être proposées par écrit.

Cyril Lepoint & Bernard Delpech

SE-Unsa Toulouse

 

 

 
 
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