Les premiers éléments réglementaires de la réforme du bac ont été présentés le mercredi 21 mars au Conseil supérieur de l’Éducation.
Le projet ministériel prévoit un allègement des épreuves terminales et la mise en place d’un contrôle continu encadré.
Le SE-Unsa revient sur les principaux changements prévus pour les prochaines rentrées et sur les revendications qu’il a défendues. Les changements concernant l’organisation du lycée (spécialités, enseignements facultatifs) ne seront précisés qu’en avril.
Le SE-Unsa a accueilli favorablement le décret ministériel qui pose les grands principes du nouveau bac, mais a voté contre l’arrêté qui organise concrètement le contrôle continu car nous le jugeons trop lourd avec la prise en compte des bulletins et les épreuves communes.
Ni adepte de la chaise vide, ni « béni oui oui », nous allons continuer à faire des propositions pour obtenir un bac exigeant et sécurisant pour les élèves (à retrouver dans notre article «
Bac 2021 : ce qu'il faut encore faire bouger »).
Sur la banque numérique de sujets, sur la définition de l’épreuve orale ou encore sur la reconnaissance de la charge de travail des enseignants pour le contrôle continu, le SE-Unsa sera au rendez-vous des prochaines concertations pour obtenir des avancées concrètes !
Ce qui va changer en 2019, 2020 et 2021
Ă€ quoi ressemblera le bac 2021 ?
Le SE-Unsa a obtenu la reconnaissance de cette charge de travail avec l’inscription de la création d’une indemnité forfaitaire pour les épreuves communes de contrôle continu à l’agenda social du ministère.
Plus d’informations dans notre article «
Conditions de travail : des avancées pour le SE-Unsa ! ».
Des éléments qui restent à préciser
Des textes officiels seront bientôt publiés pour préciser le contenu des épreuves terminales, les intitulés des enseignements de spécialité, des enseignements facultatifs, notamment pour la seconde, ou encore pour fixer l’organisation du contrôle continu.
Le SE-Unsa continue à s’engager dans la concertation sur la réforme du lycée pour réduire les inégalités entre les établissements, et entre les différentes filières du lycée.
C’est l’objet de notre article
« Hiérarchisation des filières : on arrête quand ? ».
Nous regrettons que la possibilité de suivre des enseignements technologiques dans la voie générale, prévue dans le rapport Mathiot, soit minorée dans le projet ministériel. Enfin, la possibilité d’accéder à tous les enseignements de spécialité doit être garantie sur tout le territoire.