Une étude comparative publiée par le ministère de l’Education pointe les effets pervers de l’assouplissement de la carte scolaire sur la mixité sociale.

Une étude comparative des systèmes éducatifs européens publiée par le ministère de l’Education dans le dernier numéro de la revue « Education et formations »,pose la question de l’effet des dérogations sur la mixité sociale. Il semble après la réforme, qu’elle « ne semble pas pour le moment renforcée » et l’ouverture de la carte a même « provoqué l’évitement d’un certain nombre de collèges ».

Cette réforme -dont l’objectif, rappelle l’étude, était à terme la suppression de la sectorisation -pourrait avoir des effets plus négatifs,  Pour exemple de l’Angleterre qui a introduit dans les années 1980 la liberté complète du choix de l’établissement pour les familles.Au lieu de se différencier, les écoles sont restées calquées sur le modèle d’ « excellence académique des établissements les plus réputés » avec un effet de « hiérarchisation » entre elles, au détriment des élèves défavorisés et les plus en difficulté. Ce pays a, depuis, fait en partie, machine arrière.

Espérons que le ministère prenne la mesure des effets pervers de cette réforme de la carte scolaire Retrouvez en annexe cette étude