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SE-UNSA RENNES


 Par SE-UNSA RENNES
 Le  samedi 24 octobre 2009

Langues vivantes à l’école primaire

 

Les pressions s’accentuent encore davantage, cette année, sur les collègues, concernant l’enseignement des langues vivantes à l’école.
Ceci s’explique par un resserrement budgétaire :
-les postes d’assistants étrangers (auxquels la circulaire habilitation n°2001-222 du 29/10/2001 fait largement référence) disparaissent ;
-le nombre d’intervenants extérieurs en langues diminue dans les écoles en cette rentrée.

Conséquence : l’administration doit trouver d’autres moyens pour assurer la couverture et afficher à tout prix que les objectifs en terme de prise en charge de cet enseignement sont atteints. Et donc les inspections font pression sur les collègues… CQFD.

Ceci ne va pas aller en s’améliorant puisqu’il s’agit pour l’administration d’afficher chaque année une meilleure couverture avec moins de moyens.
Le taux de couverture en langue est de 75% aujourd’hui. Les objectifs fixés sont de 85% en 2011. Notre administration travaille donc uniquement sur la variable « quantitative ». Et les collègues qui subissent directement ces injonctions de « faire », dans n’importe quelles conditions parfois, le vivent très mal.

Le SE-UNSA est présent, localement, pour contrecarrer cette pression du chiffre au mépris du respect des personnels mais aussi de celui des élèves concernés.
Au plan national, nous allons nous tourner à nouveau vers le MEN (la DGESCO) pour remettre ce sujet sur la table.