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SE-UNSA RENNES


 Par SE-UNSA RENNES
 Le  vendredi 1er juillet 2022

Comités Techniques Académiques des 9 et 28 juin 2022 : Plan académique de formation, Bilan social académique et rapport de situation comparée...

 

Ces Comités Techniques Académiques se sont tenus en présence de Monsieur ETHIS Recteur, de Madame LAMOTTE D'INCAMPS SG, de Madame RAULT DRH, des Dasen... et des organisations syndicales dont l'Unsa Education.

Interventions de l'Unsa Education :

Plan académique de formation :

Lors du Conseil Académique de Formation du 5 mai dernier, l’Unsa Education a rappelé qu’il est urgent de prendre en compte les besoins réels des personnels en matière de formation continue.  Nous ne pouvons que déplorer, malgré le caractère transversal et inter catégoriel intéressant de certaines formations, le décalage entre le cahier des charges du Ministère et les demandes des collègues qui veulent sortir des formations français/maths. Les remontées du terrain sont sévères concernant les formations constellations qui sont maintenant imposées, qui monopolisent aussi les conseillers pédagogiques qui ne peuvent plus assurer leurs missions de départ. Sans compter les problèmes de remplacement. Beaucoup de collègues demandent des outils pour gérer des classes de plus en plus ingérables. Dans le Finistère, une enquête auprès des directrices et directeurs a montré un besoin urgent de formation sur les élèves dits EBEP, sur les troubles du comportement. A cet égard, le guide intitulé « Scolarisation des élèves à comportement perturbateur et/ou violent » est une base de travail intéressante et mériterait un prolongement dans le cadre des heures de formations. Les besoins sont croissants en nombre d’élèves à suivre mais les moyens dans l’aide sociale et le sanitaire ne font que diminuer. L’école et les établissements sont du coup leur propre recours.

Les organisations syndicales ont toutes voté contre

 

Bilan social académique :

 

Il est impossible de faire une analyse complète du bilan social 2021. Ce bilan représente un travail colossal et c’est effectivement une mine d’informations qui doit nous servir davantage pour les discussions à venir.

 

Des points ont particulièrement retenu notre attention :

 

Que ce soit au niveau départemental ou académique, durant les diverses instances, l’UNSA Éducation a porté ses inquiétudes sur les personnels qui de plus en plus souhaitent quitter le métier. Cette alerte est souvent démentie, on nous répond qu’il n’y a pas de constat d’augmentation importante de départs.

L’analyse comparative des Bilans sociaux conforte clairement nos alertes répétées et nos inquiétudes à venir.

En 2019/2020 : 7 démissions avec IDV, 65 démissions, 10 autres départs : soit 92 départs dont 48 dans le public

En 2020/2021 : 77 départs avec IDV (rupture conventionnelle), 89 démissions, 23 autres départs : soit 169 départs dont 119 dans le public

Soit 84 % d’augmentation globale, 148% pour les enseignants du public.

Notre métier souffre d’un manque d’attractivité croissant, il serait nécessaire que notre service public d’éducation conserve ses personnels et se pose clairement la question des conditions de travail qui se détériorent. Notre hiérarchie, notamment nationale, en porte la responsabilité.

 

Départs à la retraite : cela ne se voit pas dans les tableaux mais nous savons que de plus en plus de collègues ne partent pas en bonne santé, certains en CLM, en invalidité. Le recul de l'âge de départ créera de plus en plus de congés liés à la santé, surtout en fin de carrière. Il y a aussi des départs de plus en plus nombreux avec de la décote mais cela n’est pas chiffré...

 

Les taux de demandes d’entrée satisfaites dans le 1er degré continuent à diminuer depuis 3 ans dans trois départements sur 4 (22, 29, 56). Les pourcentages sont particulièrement édifiants : on passe de 5 à 2 % pour les Côtes d’Armor, de moins de 4 % à moins de 2% dans le Finistère, et de un peu plus de 2 % à 1,5 % dans le Morbihan.

 

On constate une chute très importante des maladies professionnelles ou accidents du travail (divisés par deux) alors qu’il y a une augmentation des fiches SST. Nous pensons que cela s’explique par le refus de prendre en compte beaucoup d’ accidents du travail dans notre académie (imputabilité au service). Dans certains cas de refus, les comités médicaux ne sont pas saisis alors que la loi prévoit de le faire. Ces refus sont très mal vécus par les collègues qui se sentent abandonnés.

 

Dispositif conseil mobilité carrière : 8,4% des demandes initiales concernent les démissions et ruptures conventionnelles en 2020/2021, les 2 années précédentes, il y a eu 0 demande.

 

Congés de formation pour les personnels du 2nd degré : une chute de 45 mois en un an

 

 

Rapport de situation comparée :

Nous saluons le renforcement de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans notre académie. C’est dans cet esprit que nous notons cependant que ce sont majoritairement les femmes qui ont besoin de prendre un temps partiel et que cela ne les aide pas pour avoir une carrière complète. Il n’existe aucune compensation.

 

Questions diverses

 

1/   Point sur l'état des remplacements dans l'académie et le recours aux contractuels

 

 

22 dans les Côtes d’Armor

26 en Ille-et-Vilaine

21 dans le Morbihan

26 dans le Finistère

 

2 Postes au concours CRPE, quelle répartition ?

 

Côtes d’Armor : 30

Finistère : 65

Ille et Vilaine : 75

Morbihan : 20

Total : 190

 

3/ Les temps partiels sur autorisation sont de plus en plus souvent refusés. Est-ce qu'il y a une consigne rectorale ?

Non, c'est en fonction des besoins

du terrain

 

4/ Bac épreuves de spécialités : des remontées du terrain font état de problèmes :  selon les jours où l’on passait les épreuves de spécialité, les sujets étaient plus ou moins difficiles. En SES,      Histoire, Physiques et SVT. Certains professeurs ont fait remonter cela à leur inspecteur.

 

 

On a eu cet échange

avec les chefs d’établissement,

on fera un bilan en septembre