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SE-UNSA RENNES


 Par SE-UNSA RENNES
 Le  vendredi 8 février 2008

Suppression du samedi matin : du 24 plus quoi......au 24 plus trois ! Ce que le SE-Unsa a obtenu

 

 

la rentrée 2008, plus de cours le samedi matin. Donc 24h hebdomadaires pour les élèves … et ensuite ? Simplissime pour le gouvernement : les enseignants redevables de 27h, dont 1h pour la concertation et la formation, consacreront 2h au soutien des 15% d’élèves les plus en difficulté.

Face à un gouvernement peu axé sur la poésie, au SE-UNSA, nous n’avons pas hésité. Nous nous sommes imposés pour discuter et nous nous sommes battus, nous avons présenté nos contre-propositions. Cela, vous le savez car, à chaque étape, nous avons rendu compte de tout. Et puis, nous vous avons consultés. Le Snuipp aussi. Mais au SE-UNSA, nous vous avons interrogés sur les questions que le ministère nous posait, pas à côté… Nous avons repris la négociation, pas pour des déclarations mais pour faire bouger le texte dans le sens de vos réponses.

Le SE-UNSA a décidé de signer le relevé de conclusions définitif. Pourquoi ? Pour contraindre le ministre à ce que tous les textes sur le nouveau service des enseignants du 1er degré pour les années à venir soient rédigés en actant les avancées du relevé de conclusions. Et la signature c’était maintenant, pas dans trois semaines, parce que des textes applicables pour la rentrée prochaine, c’est maintenant qu’ils s’écrivent. (Luc BERIILE)

retrouvez le spécial samedi matin en annexe

Ce que le SE-UNSA a obtenu

  • 24h de travaux en équipes et relations avec les parents
  • 18h d’animation pédagogique et de formation
  • 6h de conseil d’école
  • 60h pour les élèves en difficulté (actions directes et organisation)*

Ce à quoi vous avez échappé grâce au SE-UNSA

  • à une nouvelle « usine à gaz » : le SE-UNSA a défendu l’appui sur l’existant, PPRE et équipe éducative, confortant ainsi les Rased dans leur rôle ;
  • à une réquisition des enseignants de maternelle,envoyés hors de leur école, pour intervenir autoritairement auprès des enfants d’élémentaire ;
  • à l’inscription de l’accompagnement éducatif dans le service. Le ministère aurait alors pu imposer à tous ce dispositif, qui se généralisera à la rentrée 2009, et ne pas le payer en heures supplémentaires ;
  • à l’obligation d’effectuer gratuitement des études dirigées sur votre temps de service, soit autant d’argent perdu pour ceux d’entre vous qui assurez aujourd’hui des études surveillées payées par les municipalités !