Suppression du samedi matin : Au bout des discussions,
le SE-UNSA a été entendu.
Le SE-UNSA dans ces conditions, signera le relevé de conclusions
Le ministre a décidé de façon unilatérale, la suppression de la classe le samedi matin.
Le SE-UNSA a dénoncé l’absence de concertation compte tenu des conséquences à prévoir sur l’organisation pédagogique des écoles, l’organisation du service des enseignants.
Fin septembre , pour mémoire, le Ministère annonce que les 108h libérées seront réparties ainsi :
Le 25 janvier, à l’issue de la 7ème réunion le SE-UNSA dit son désaccord avec le ministère, qui persiste à vouloir encadrer de façon prescriptive le service des enseignants .
les heures de soutien (actions directes auprès des élèves)
les prises en charge de petits groupes de besoins en maternelle notamment (actions directes auprès des élèves)
actions de formation pour les enseignants,
avec la volonté exprimée que cela se traduise en répartition horaire précise déclinée dans les textes réglementaires.
Pour le SE-UNSA le traitement de la difficulté scolaire doit relever de la responsabilité et de l’initiative des équipes d’écoles.
(Le Snuipp se prononce en réunion sur la nécessité d’avoir des indications horaires précises au plan national pour l’action directe auprès des élèves en difficulté. Le Sgen se prononce pour une souplesse laissée aux équipes).
31 janvier - 1er février A l’issue d’une audience en bilatérale, le ministère, refusant toujours le capital temps souple exigé, le SE-UNSA reste sur son désaccord. Il n’y a pas d’avancées significatives.
1er février – 2 février Le ministre reprend contact avec les trois organisations syndicales pour connaître leurs propositions concrètes de modification.
Le SE-UNSA continue à faire valoir les mêmes exigences sur la base de ses revendications :
24h de cours + 3h pour l’aide, le suivi des élèves et la concertation.
Un dispositif souple, respectant le métier d’enseignant, la responsabilité et l’initiative des équipes.
Un dispositif ne conduisant pas à un alourdissement de la charge des enseignants.
4 février : le ministre envoie d’ultimes propositions dans un projet de relevé de conclusions. Il demande une réponse pour le 5 février. Le SE-UNSA constate que le texte a considérablement évolué et qu’il y retrouve ses propositions (Relevé de conclusions en pièce jointe).
5 février : Un bureau national du SE-UNSA est réuni en urgence et se prononce à 68% pour la signature du relevé de conclusions.
De septembre à février le SE-UNSA, en toute transparence, a systématiquement informé la profession à l’issue de chaque réunion au ministère.
Le SE-UNSA considère que le relevé de conclusions, dans lequel le ministre s’engage (rédaction des textes réglementaires à partir de ce document) permet :
Tout au long des discussions, le SE-UNSA s’est opposé à la volonté du ministère d’imposer un alourdissement de la charge de travail des collègues.
Le SE-UNSA a eu la volonté, pour sa part, de faire respecter l’ensemble des enseignants, en évitant un dispositif prescriptif (avec les exigences autoritaires qui en auraient découlé) sur l’utilisation des 2h.
C’est pour cette raison que le SE-UNSA est allé au bout de la négociation et qu’au final, au vu du projet de relevé de conclusions, il a décidé de le signer .
Le SE-UNSA illustre ainsi sa conception d’un syndicalisme utile, capable de s’opposer et de proposer, obtenant des avancées concrètes pour les personnels quand d’autres s’abritent derrière des postures.
vous trouverez en annexe le communiqué de presse du SE-Unsa