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Affectations ECLAIR : les dysfonctionnements mis Ă  jour
Article publié le vendredi 8 juin 2012.
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Des CAPN ont été convoquées en urgence, début juin, pour les affectations en établissement ECLAIR alors que jusqu’à cette date, le ministère avait refusé toute concertation sur le sujet.

Nous avons vite constaté dès la première CAPN des certifiés que cette réunion visiblement contrainte n’était pas du goût des responsables des services concernés. Cela s’est vérifié pour les CAPN des autres corps.

C’est à reculons que nous ont été données des informations partielles concernant ce mouvement ECLAIR.

Nous avons rappelé les raisons de notre opposition à un système qui contourne le mouvement, les CTA et CAPA, avec un recrutement rectoral basé sur l’avis des chefs d’établissement.

Plusieurs dysfonctionnements du système ont Ă©tĂ© mis Ă  jour :

 - La publication des postes s’est faite dans la plus totale opacitĂ©. Nombre de postes sont restĂ©s « cachĂ©s sous le boisseau Â» dans les rectorats.

La DGRH a continué à entretenir cette opacité en ne donnant en CAPN que les affectations concernant les candidats changeant d’académie

- L’utilisation de la BIEP * a ouvert un accès direct aux postes en ECLAIR via des demandes de détachement. Les recteurs détournent ainsi les règles de détachement.

- La recommandation d’avoir, pour les candidats, une expérience professionnelle de trois ans n’a pas été totalement respectée. Outre les fonctionnaires sans expérience d’enseignement, de nombreux stagiaires non expérimentés vont donc arriver sur ces postes.

Le rapport sur la mise en Ĺ“uvre du programme CLAIR de juin 2011 nous a servi d’appui dans nos interventions. Il prĂ©cise notamment que « l’avis demandĂ© aux chefs d’établissements pour ces postes ne dispense pas du respect des procĂ©dures paritaires en vigueur Â»

Ce rapport met bien en Ă©vidence que dès le dĂ©part, le programme CLAIR a Ă©tĂ© source de confusion et de dĂ©stabilisation dans les Ă©tablissements. Un « cadrage national quasi inexistant Â», « des situations d’établissement complexes Â», voire tendues, « l’absence d’outils acadĂ©mique d’accompagnement Â», un pilotage d’établissement « Ă  vue Â», une « valeur pĂ©dagogique ajoutĂ©e Â» limitĂ©e…la liste des rĂ©criminations est longue.

Les auteurs du Rapport prĂ©cisent que le passage de CLAIR Ă  ECLAIR devait  rĂ©orienter « le pilotage pour sortir les Eclair d’une position marginale et en faire des « laboratoires Â» d’innovation Ă©ducative et pĂ©dagogique Â».

Il s’agit bien d’un laboratoire pour la DGRH, mais centré sur la gestion des personnels.

Sans préjuger des décisions qui pourraient être prises à l’issue d’une concertation sur l’éducation prioritaire, le SE-Unsa réaffirme aujourd’hui que cette politique doit être entièrement remise à plat et que les affectations devront se faire dans le cadre des instances CAP et FPM.

 

 

 
 
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