À partir du 1er septembre 2011, les enseignants des 1er et 2nd degré, les CPE et les Cop en disponibilité, en congé parental ou en non-activité pour poursuivre des études peuvent bénéficier de la prime d’entrée dans le métier s’ils sont affectés, à l’issue de cette période de non-activité, dans un délai de 3 ans à compter de leur titularisation, dans une école, un établissement ou un service relavant de l’éducation nationale.

Auparavant, seules les personnes, qui à l’occasion de leur première titularisation dans un corps de fonctionnaires enseignants du 1er et 2nd degrés, de CPE et de Cop, étaient affectés dans une école, un établissement ou un service relavant de l’éducation nationale recevaient cette prime.

La prime d’entrée dans le métier ne se perçoit qu’une fois. Elle est versée en deux fois.

Les agents détachés ou affectés sur un emploi n’ouvrant pas droit au bénéfice de la prime ou qui démissionnent après leur affectation ont touché cette prime doivent la rembourser intégralement.

Si l’agent est placé en congé parental ou en disponibilité après le versement de la 1ère fraction de la prime, il la conserve mais ne peut pas prétendre au versement de la 2nde. Il pourra en bénéficier s’il est réintégré sur un emploi y ouvrant droit dans le délai des 3 ans après la titularisation.

S’il est placé en congé parental ou en disponibilité après le versement de la 2ème fraction, il conserve l’intégralité de la prime.

C’était une demande du SE-Unsa. Trop de collègues étaient écartés du dispositif à cause de la rigidité du texte initial.