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Stagiaires : Audience auprès du recteur
Article publié le dimanche 12 décembre 2010.
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Lors de l’audience du 6 décembre auprès du rectorat, nous avons accompagné nos collègues stagiaires et avons rappelé nos positions sur le sujet au recteur.

Le recteur ne nie pas les difficultés mais indique que dans notre académie il a mis en place un dispositif qui prévoyait jusqu’en novembre un mi -temps pour les stagiaires avec la mise en place de triplettes. Certains établissements s’en sont saisis d’autres pas. De plus il avait affiché dès juin quel serait le dispositif et personne n’a été "pris en traitre"

Le SE-UNSA ainsi que le SGEN ont tenu des propos similaires au sujet de la mastérisation à savoir : Rappel que les stagiaires sont en formation et qu’enseigner est un métier qui s’apprend. A ce titre les stagiaires 1er et 2nd degré ne sont pas tous logés à la même enseigne. EN effet si dans le premier degré leur temps de formation est inclus dans leur temps de travail il n’en n’est pas de même pour le 2nd degré . Dans le second degré les stagiaires ont leurs 18H comme les titulaires et en plus leur formation. En Mars nos organisations syndicales avaient alerté le recteur  sur ce sujet et demandé comment seraient pris en compte ce temps supplémentaire obligatoire , heures sup ou pas ? la réponse avait été heure sup. Depuis en Juin il nous avait lors de la réunion sur le budget indiqué qu’il n’était pas question de paiement de ces heures. La charge de travail de ces stagiaires est donc lourde, plus lourde que pour un enseignant chevronné, or on leur demande le même travail, les élèves les parents attendent d’eux le même professionnalisme que chez un enseignant titulaire

Dans le premier degré certes la formation a lieu pendant leurs horaires mais on reçoit les mêmes doléances avec un sentiment d’abandon et de solitude, de l’épuisement, du désarroi un manque de recul sur les pratiques et un volet acquis professionnel qui leur fait cruellement défaut. EN effet, si avant de rentrer dans le grand bain les stagiaires ont eu une formation (courte) elle a porté sur un cycle différent que celui dans lequel ils vont enseigner pour ce premier « stage ».

Nous avons rappelé que la demande d’audience de ce collectif le 6 décembre portait sur 3 points

Ø Allègement du service des stagiaires

Ø L’engagement à ce qu’aucun stagiaire ne soit cette année licencié pour insuffisance professionnelle

Ø L’abrogation de la loi sur la mastérisation (c’est notre demande)

Si le 3ème point n’est pas du ressort du recteur, sur le point 1 le recteur a répondu que cela ne lui est plus possible car il a des remplacements à assurer. Cepandant le point 2 est de sa compétence. Nous lui vaons demandé ce qu’il comptait faire. Il a, l’an dernier indiqué dans les cas de non validation de stagiaire que le doute devait profiter à l’institution les stagiaires demandent que cette année le doute leur profite

Le recteur a aussi indiqué que du rectorat il ne pouvait pas traiter les cas particuliers les stagaires disent que globalement un certain nombre d’enre aux vont mal , se sentent en difficulté mais n’osent pas faire remonter ce malaise par peur d’une non titularisation.

 Lors des réunions bilatérales au ministère, réunion où nos organisations syndicales ont été reçues et avons posé un certain nombre de question restées sans réponse, où nous avons à nouveau demandé une révision des modalités de formation avec plus de professionnalisation et une abrogation des décrets, on nous répond que tout va bien. La place du concours nous semble très mal placée et nous le disons depuis le début. La place de ce concours réduit le temps effectif de formation C’est aussi de la responsabilité du recteur faire remonter les informations que les stagiaires et les syndicats lui apportent.

AU sujet des PLP nous avons aussi indiqué que certains PLP n’avaient pas de formation dans les matières professionnelles quid de leur titularisation si aucun master n’est disponible pour eux ? La réponse du recteur a été de botter en touche En effet sur les disciplines qui n’existent pas et dont les IUFM n’ont pas les ressources nécéssaires.il demande que le ministère ne leur envoie pas de stagiaires...... et les PLP comment seront-ils recrutés, titularisés ? Le master étant une des conditions pour obtenir une titularisation.

Nos camarades du SNES ont posé le problème de la difficulté des tuteurs à suivre 3 stagiaires, sur ce point là, le recteur renvoie ce syndicat à ses responsabilités car s’il y a eu du mal à trouver des tuteurs c’est essentiellement à cause du mot d’ordre du SNES qui a demandé aux professeurs de ne pas accepter d’être tuteurs et qui ont lancé une pétition. Il a même insisté sur ce point auprès des stagiaires . Pour notre part même en désaccord avec cette réforme de la formation, nous avons toujours indiqué que ce n’étaient pas aux stagiaires de payer les pots cassés de cette réforme. Concernant les stagiaires en M2 nous aurons la même attitude , là aussi , ces étudiants ne sont pas responsables de la mise en place de cette formation. Pour valider leur diplôme il leur faut des stages en situation et s’ils n’en trouvent pas ils ne pourront être validés. Nous ne jouerons pas avec l’avenir de ces étudiants.

 

 
 
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