Les prévisions de surnombre dans le premier degré pour la rentrée prochaine sont très importantes et paralysent les budgets des Rectorats. Ceux-ci dans le cadre de la LOLF, cherchent tous les moyens de ne pas déborder de leur enveloppe : suppression de crédits pédagogiques, de frais de déplacement, d’action de formation…

Lors de l’audience du SE-Unsa auprès de la DGRH ce 25 mai, nous avons rappelé l’intérêt que pourrait avoir l’attribution de temps partiels à 80 % pour faire baisser ces surnombres. Sans être en désaccord, Mme Théophile, Directrice de Ressources Humaines, ne souhaite pas encourager les 80% pour un an seulement.

Nous savons que la situation de surnombre sera très importante à la rentrée prochaine (8000 nationalement). Cela hypothèquerait largement le budget et conduit déjà des Inspecteurs d’Académie dans nombre de départements à des mesures drastiques : suppression d’actions pédagogiques, d’actions de formations ou toute action engendrant des déplacements à indemniser. L’octroi de temps partiels à 80%pourrait constituer une soupape intéressante. Le 80%, même rémunéré à 85,7%, permet d’économiser 14.3% ETPF (Équivalent Temps Plein Financier). 7 temps partiels à 80% permettent donc de récupérer un 1 ETPF.

Par ailleurs, il convient de rappeler :

- Que le SE-Unsa tient à la possibilité du temps partiel à 80% pour les enseignants du premier degré comme pour tous les autres fonctionnaires.

- Que les 80%, s’ils sont bien organisés, peuvent être intéressants pour le fonctionnement du service. En effet, les collègues à 80% doivent effectuer 7 semaines à temps plein. Si ces périodes de temps plein sont planifiées et que les compléments de service de 4 collègues à 80% sont réalisés par une même personne alors celle-ci serait disponible durant ces 7 semaines pour des décharges de rentrée des directeurs d’école de 1 à 3 classes, le remplacement de collègues en formation ou faire face aux pics de congés maladie.