> Masterisation : propositions du groupe de synthèse

C’est pire que ce à quoi on pouvait s’attendre !! Le SE-UNSA s’est fâché tout rouge, vendredi, lors de la présentation de cette synthèse en grandes pompes : affaire à suivre ! Une circulaire complète vous parviendra dans les prochains jours.

Quelques éléments saillants pour le 1^er degré (extraits d’une dépêche AEF du 13/11) :

Epreuves d’admissibilité :

- elles pourraient être organisées dès le mois de septembre [du M2], afin de disposer de résultats début novembre, et les épreuves d’admission en juin »

- 2 épreuves écrites : Français et Culture humaniste d’une part, et sciences d’autre part.

- Pas « d’évaluations à caractère didactique ou pédagogique, à ce stade non pertinentes ».

Epreuves d’admission :

- Ne dépasseraient pas 2 épreuves orales. 

- Devraient « vérifier l’aptitude à enseigner mais également la capacité à contextualiser son enseignement ».

- La 1^ère épreuve = « leçon »

- La 2ème épreuve = analyse d’un dossier comportant des documents ou des situations à caractère pédagogique et didactique

- Le groupe de synthèse estime que « la période séparant les épreuves des résultats permettrait de compléter la formation aux méthodologies de la recherche et de favoriser l’ouverture internationale. Pour les non admissibles, la période suivant les résultats devrait être focalisée sur le projet professionnel, à la fois par des compléments de formation et par un stage en situation métier. »

Connaissance du système éducatif

« une épreuve à part entière qui, cependant, élargirait explicitement cette connaissance du système à celle de ses valeurs ». (Pour les concours du second degré, « la nécessité d’une épreuve n’a été retenue par aucun des groupes techniques) ».

Masters

- « développer des formations davantage généralistes, soit un master ouvert sur tous les domaines, soit une préparation modulaire à partir de plusieurs masters existants centrés sur deux domaines français/lettres et mathématiques/sciences ».

Stages

Le caractère progressif fait l’unanimité ; c’est son « séquencement » qui peut faire question.

« Il est logique que les stages les plus professionnalisants prennent place en M2 », compte tenu du caractère essentiellement disciplinaire du M1.

Le rapport de synthèse propose d’élaborer un cahier des charges national de la formation des professeurs stagiaires. « Les recteurs auraient ainsi à élaborer une offre de formation répondant à ses exigences en s’appuyant sur des établissements d’enseignement supérieur, mais également sur les ressources des établissements (professeurs tuteurs), les EMF dans le premier degré et les corps d’inspection.