Le 18 février dernier, un peu avant que le président de la république ne reçoivent les organisations syndicales avait lieu à la préfecture de RENNES une rencontre entre le préfet et les 8 organisations syndicales. Les débats ont tourné autour de la crise et sa perception dans notre région. Si le secteur automobile est touché de plein fouet , toutes les branches d’activités ressentent les effets de cette crise tant dans le secteur public que dans le privé. Nous avons fait l’intervention suivante :

La crise engendre la peur et la peur des comportements de baisse de consommation et de décroissance. On voit fleurir des déchethèques.La relance de la consommation est un élément important pour relancer l’économie. Cela passe par une augmentation des salaires cela ne fait aucun doute. Il faut toutefois prendre en compte les nouveaux comportements des consommateurs qui tendent autant que faire se peut vers des démarches "qualité ". La prise de conscience de l’état de la planète, la crise laisse les 30 glorieuses derrière nous. Ce sont des données qui induisent de nouveaux comportements et font émmerger de nouveaux métiers. Le rôle de l’Etat est d’accompagner ces changements et de se préoccuper de la formation des salariés que ce soit des jeunes en formation ou des slariés de longue date.. il est aussi nécessaire que les entreprises s’adaptent à cette nouvelle donne mais pas sur le dos des salariés. Concernant les transports le prix du gasoil a modifié les comportements avec plus d’utilisation des transports en commun. Là aussi l’Etat, donc en région la préfecture et les collectivités locales doivent en tenir compte et sans doute orienter leur politique en ce sens.

Conernant le secteur public, même si les fonctionnaires ne sont pas touchés par le chômage, il le sont par la crise et les mêmes mécanismes de peur et de décroissance s’installent aussi. l’Etat devrait avoir un rôle moteur, un rôle d’exemple. C’est ce qu’il fait mais que nous montre-t-il ? Des suppressions de postes à la hache, rentrant dans une logique prioritairement comptable. Mauvais exemple qu’il donne là. Comment comprendre qu’on puisse relancer la croissance alors que l’Etat lui même supprime des emplois.

De plus, Pour mieux comprendre cette crise, ses effets. Pour décortiquer les mécanismes et en clarifier le vocabulaire. pour aller plus loin et rappeler les positions de l’UNSA tant au niveau national qu’européen et international, vous trouverez en pièce jointe

• un spécial crise financière téléchargeable sur le site national du SE-UNSA
• une interview de BERNARD MARIS sur le site national
• une publication de l’UNSA qui vous donnera des informations complètes