SECTION ACADÉMIQUE SE-Unsa de RENNES - 189 RUE DE CHATILLON - BP 50138 - 35201 RENNES CEDEX
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Revenons un peu sur la « RĂ©forme » du printemps 2008 de l’enseignement pro !
Article publié le samedi 29 novembre 2008.
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En votant Se-Unsa
le 2 décembre, vous faites
le choix d’un syndicalisme responsable

 LE SE-UNSA veut une réforme ambitieuse pour la voie professionnelle mais elle doit s’accompagner de la garantie de moyens. C’est pourquoi le Se-Unsa n’a pas signé le texte proposé par le ministère.Entre précipitation de certains et refus systématique de tout dialogue des autres, le Se-Unsa met en pratique au quotidien sa conception du combat syndical : s’opposer et proposer !

DES MOYENS

Le SE-UNSA a demandé que le ministère s’engage sur des moyens servant à enrichir les pratiques pédagogiques pour la réussite de tous et à financer toutes les adaptations de parcours aux possibilités des élèves.

Nous n’avons pas eu de réponse claire du ministère !

 

DES MODALITÉS PÉDAGOGIQUES

Le ministère refuse de définir les horaires de référence prévus dans les référentiels de diplômes par conséquent les moyens prévus pour mettre en place une pédagogie adaptée. Après quatre mois de négociation les beaux discours ne suffisent plus ! D’autant que les nouvelle grilles horaires de seconde pro en janvier, c’était une heure de module en moins qu’appliquait le ministère !

Le SE-UNSA avait demandé une définition plus précise des grilles horaires qui soit la traduction concrète et sans ambigüité des intentions, incluant

du temps pour l’aide individualisée, le travail en groupe, et une pédagogie de projet.

Là encore, refus du ministère ! 

 LA RECONNAISSANCE DES MISSIONS DES PLP

Le SE-UNSA a obtenu une indemnité de suivi du CCF.Le  SE-UNSA revendiquait des avancées pour tous les PLP. Le ministère accorde une indemnité d’enseignement en terminale professionnelle mais a refusé une extension à la première. Il n’y a aucun chiffrage des engagements ni précision des conditions d’obtention des indemnités. Mais surtout contre la surcharge de travail le SE-UNSA revendiquait une décharge de trois heures du temps de service pour réaliser l’ensemble des tâches nécessaires à l’aide, au suivi individualisé et au travail en équipe. Gagner plus certes mais aussi travailler mieux plutôt que travailler plus ! Nouveau refus du ministère. 

FALLAIT IL S’ENGAGER DANS LA DISCUSSION ? Oui bien sur

 La voie professionnelle a besoin de rénovation pour diminuer les sorties sans diplôme, augmenter le niveau de qualification, améliorer les conditions d’exercice du métier, s’adapter aux évolutions constatées de la formation professionnelle et améliorer son image . Les PLP sont bien placés pour le savoir. Le SE-UNSA, est un syndicat responsable et réformiste, Il s’engage dans les discussions. Pour le SE-UNSA s’engager pied à pied dans la discussion c’est refuser un chèque en blanc pour une politique improvisée et dangereuse en l’état 

 Et aujourd’hui, qu’en est-il ?

En attente des textes officiels et notamment des grilles horaires, le Se-Unsa continue à défendre dans toutes les instances où il siège les PLP, l’enseignement professionnel, ses filières et ses élèves. 

Quelle valeur aurait un diplôme professionnel pour lequel il n’existerait aucune formation spécifique et où la formation en entreprise serait facultative ? Aucune !
Et pourtant, c’est ce qu’institue le nouveau règlement du BEP qui vient d’être soumis à l’avis du Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) avec trois autres projets de décrets réorganisant la voie professionnelle.
Le SE-UNSA et les syndicats de l’UNSA-Éducation ne pouvaient accepter une telle« » de la part du ministère.
Tous ensemble, nous avons défendu un amendement rétablissant la possibilité d’une formation spécifique au BEP et l’obligation d’évaluer les périodes de formation en entreprise dans le cadre de l’examen.
Alors que le Conseil Supérieur de l’Education a soutenu majoritairement ces amendements, le ministère a refusé de les intégrer, passant outre, une fois de plus, l’avis de la plus haute instance consultative de l’Éducation.
Au SE-UNSA, nous restons convaincus que le « de référence en trois ans » vers le bac pro, même enrichi de « d’accompagnement », ne constitue pas un parcours adapté à tous les élèves. Et c’est bien la disparition d’un parcours cohérent en quatre ans qui est inscrite dans les décrets.
Déjà, dans les établissements qui expérimentent largement le bac pro en 3 ans, on voit apparaître les effets pervers de la nouvelle organisation :
• auto-censure chez certains élèves qui choisissent un CAP en deux ans plutôt que de prendre le « » d’un parcours en trois ans ;
• réorientation difficile pour ceux qui sont en grande difficulté à l’issue de la seconde professionnelle quand il n’existe pas de CAP dans l’établissement.

Parce que la priorité des priorités est bien de lutter contre les sorties sans diplôme, le SE-Unsa se bat maintenant dans toutes les instances académiques pour obtenir le développement d’une offre de formation de niveau V, diversifiée, de proximité, dans le service public d’Éducation. 

 

 
 
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