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Souffrance au travail : ça suffit !
Article publié le vendredi 7 avril 2023.
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Le SE-UNSA constate une détérioration des conditions de travail dans le premier et le second degré. Les fiches SST montrent chaque jour une réelle souffrance au quotidien!

 

Stress, épuisement, harcèlement,violences internes et externes font maintenant malheureusement partie de notre quotidien.

 

Le SE-UNSA est lĂ  pour vous aider, vous conseiller, vous donner des pistes de reflexion et d'action.

 

Contactez nous : ac-rennes@se-unsa.org ou 07 81 47 42 26

 

Quelques définitions :

 

Stress professionnel

 

On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre.

Les situations stressantes qui s’installent dans la durée ont toujours un coût pour la santé des individus qui les subissent. Elles ont également des répercussions négatives sur le fonctionnement des organisations (turnover, journées de travail perdues, perte de qualité de la production, démotivation parmi les équipes…). Selon des idées répandues, le bon stress permettrait aux salariés de donner le meilleur d’eux-mêmes, tandis que le mauvais stress rendrait malade.

 

Il n’y a pourtant scientifiquement ni bon, ni mauvais stress mais un phénomène d’adaptation du corps rendu nécessaire par l’environnement. Il faut en revanche différencier « stress aigu », et « stress chronique » qui ont des effets distincts sur la santé. L’état de stress aigu correspond aux réactions de notre organisme quand nous faisons face à une menace ou un enjeu ponctuel (prise de parole en public, changement de poste, situation inattendue…). Quand la situation prend fin, les symptômes de stress s’arrêtent peu après.

 

L’état de stress chronique est une réponse de notre corps à une situation de stress qui s’installe dans la durée : tous les jours au travail, nous avons ainsi l’impression que ce que l’on nous demande dans le cadre professionnel excède nos capacités. Le stress chronique a toujours des effets néfastes pour la santé. »

 

Nous ne sommes pas obligés d'accepter les situations stressantes du quotidien, notamment lorque l'on a dans nos classes des élèves hyper perturbateurs.

 

 

Epuisement professionnel (burn-out)

 

« Le burn-out, initialement identifié parmi les personnels soignant et aidant, peut concerner toutes les professions qui demandent un engagement personnel intense. Les mesures de prévention doivent empêcher une aggravation de la santé des personnes déjà menacées d’épuisement et, parallèlement, prévenir l’apparition d’autres cas. Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burn-out, est un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique. Il se caractérise par 3 dimensions : • l’épuisement émotionnel : sentiment d’être vidé de ses ressources émotionnelles, • la dépersonnalisation ou le cynisme : insensibilité au monde environnant, déshumanisation de la relation à l’autre (les usagers, clients ou patients deviennent des objets), vision négative des autres et du travail, • le sentiment de non-accomplissement : sentiment de ne pas parvenir à répondre correctement aux attentes de l’entourage, mise en retrait, dépréciation de ses résultats… • Médecins, infirmières, aides à domicile, enseignants, avocats… De nombreuses professions demandent un investissement personnel et affectif important. Les salariés exerçant ces métiers peuvent être concernés par le risque de burn-out quand ils en arrivent à ressentir un écart trop fort entre leurs attentes, la représentation qu’ils ont de leur métier (portée par des valeurs et des règles) et la réalité du travail. Cette situation, qui les épuise et les vide « émotionnellement », les conduit à remettre en cause leur investissement initial. »

 

Trop d’enseignants vont au bout de ce qu'ils ou elles peuvent faire et se rendent compte bien trop tard qu'ils ou elles sont épuisés-ées.

 

 

 

Violence externe

 

« Exercées contre une personne sur son lieu de travail par des individus extérieurs à l’entreprise, les violences externes peuvent prendre des formes diverses : incivilité, agression verbale, acte violent (hold-up) et mettre en péril la santé, la sécurité ou le bien-être des travailleurs concernés… On distingue : – les violences physiques, les menaces ou les insultes qui concernent un très large éventail de professions en butte à l’agressivité de leur clientèle ou de leur public, dans les activités de service notamment, – les violences dites de prédation (cambriolages, vols, rackets, homicides) qui touchent un nombre de professions bien définies, dans le secteur bancaire ou les commerces notamment, – les actes de destruction ou de dégradation, dirigés non sur des personnes mais sur des biens matériels. Les salariés confrontés à ces actes de vandalisme peuvent alors se sentir attaqués dans leur travail et leur identité professionnelle. »

 

Les parents se montrent de plus en plus agressifs avec les enseignants, portés par la vague de "prof bashing". Cela est insupportable !

 

 
 
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