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Le groupe de travail s'est tenu vendredi 16 décembre au Rectorat en présence de :
Vincent LARZUL, SG adjoint, Fabrice DAVID IA IPR Breton, Karine BISTER Dive, Frédéric GLOAGUEN, David BEUREL DPE 3, Stéphanie RAYON-DESMARES cheffe DPE, Nathalie LEMOINE langue breton DPE 5, Véronique SOURDIN cheffe DPE 5
des organisations syndicales FSU, SUD, CGT et Unsa Education
1 Effectifs en breton pour la rentrée 2022 :
Stables au collège sur le facultatif, baisse en lycée, progression en bilingue sur le collège...
2 Différentes problématiques ont été évoquées :
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Baisse en lycée : conséquence de la réforme, moins 8%. En tout moins 17 % depuis 2016... L'enveloppe moyenne est de 65 ETP-
Question des POP qui rendent le mouvement encore plus opaque. M David a répondu que l'Académie doit mettre en œuvre tous les moyens possibles. Breton, Corse, Occitan et Basque concernés par les POP. Madame RAYON-DESMARES a rajouté qu'on peut créer des POP académiques dans les LDG.-
Manque de moyens ! M LARZUL a répondu : la problématique, ce n'est pas les moyens, on ne les consomme pas en entier ! Le problème, c’est de trouver des enseignants ! Dans la Convention, il y a des objectifs pour le facultatif en 6e et donc des moyens. M DAVID a répondu de son côté qu'il y a 8 propositions de DNL, souhait d’élargissement des DNL, attractifs pour les familles mais limités par les ressources humaines. Visibilité floue sur la capacité de certains territoires à trouver des enseignants. Mise en place d’un enseignement systématique du breton en 6e (30 collèges de l’Académie). Mise en œuvre de la Loi Mollac qui implique que partout où il y a une langue régionale, enseignement de celle-ci. 30 collèges sur les 3 réseaux (public, privé, Diwan).-
Il y a trop peu de postes au concours (3 postes bretons pour le prochain concours !), les vacataires, ce n’est pas une solution. M Larzul a répondu qu' il faut des postes avec des enseignants qualifiés ! Dans le public oui, mais aucun admissible dans le privé l’année dernière !-
Mélanger bivalence, enseignement sur plusieurs établissements , ça devient impossible. M David répond qu'on est malheureusement souvent obligé de mélanger.-
Quelle perspective pour le Gallo ? M Larzul a déclaré qu' on a signé une convention mais que le vivier d’enseignants est faible ! Le Gallo est inscrit dans la Convention. M David a rajouté que la Loi Mollac donne un objectif mais ne dit pas comment on va y arriver. Ce sont les territoires qui doivent s’en emparer. Une enseignante du second degré pourra prendre une partie de son service en gallo l’année prochaine. Outil de certification de la langue gallèse. Plan de formation du gallo. La généralisation du gallo n’est pas inscrite dans la Convention. En revanche, généralisation du breton en 6e. On est hors DGH en 6e, 100 % d’accompagnement.-
Concernant le développement du gallo qui est difficile dans l’Académie, il faut disposer d’un maximum d’écoles de soubassement ! M David a confirmé cela et a ajouté que cela ne pourra se faire qu’avec le plan de formation proposé aux enseignants de l'Académie.3 Propositions pour la rentrée 2023 :
Des ouvertures conditionnelles dans les 4 départements ont été présentées aux organisations syndicales. Elles seront officialisées au Comité Académique des Langues Régionales du 17 janvier prochain. Problème : le 17 janvier est une journée d'action syndicale ! Et le repli serait le jour même. Les organisations syndicales ont dénoncé cela.