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Beaucoup d’informations circulent autour de ce projet de loi. Le SE-Unsa 35 fait le point pour aider les collègues à démêler le vrai du faux !
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Le SE-Unsa revendique dans ses mandats la création d’une fonction de directeur ou directrice d’école. En effet, la création de cette fonction permettrait de faciliter l’exercice de la direction d’école et une reconnaissance effective de l’évolution de la direction d’école au cours des années. La direction d’école a évolué, les missions se sont spécialisées et complexifiées et une reconnaissance est indispensable.
Bien sur cette fonction doit s’accompagner d’autres mesures en faveur de la direction d’école.
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Alors vrai ou faux ?
Article 1 : « Il dispose d’une autorité fonctionnelle dans le cadre des missions qui lui sont confiées »
L’autorité fonctionnelle c’est quoi ? C’est le pouvoir de décision qu’exercera le directeur d’école pour permettre le « bon fonctionnement » de l’école et ainsi mettre en œuvre les décisions du conseil d’école et du conseil des maîtres sans validation systématique de l’autorité hiérarchique qui reste l’IEN. De fait l’autorité fonctionnelle existe déjà par exemple lors de la répartition des classes.
En cas de litige sur la décision, le supérieur hiérarchique, l’IEN, peut être saisi.
Une délégation de compétences permet l’exercice de l’autorité fonctionnelle. Une validation de toutes les décisions par l’IEN ne sera plus nécessaire et fluidifiera ainsi le fonctionnement de l’école.
Le texte crée la fonction de directeur ou directrice d’école.
Ainsi le directeur ou la directrice reste un enseignant qui assume des fonctions, missions qui lui sont confiées. Cette reconnaissance lui permet d’obtenir quelques avancées en terme de carrière notamment.
Cela n’est jamais évoqué dans le projet de loi ! Le pouvoir de nomination reste à l’autorité hiérarchique (par délégation, le directeur académique).
Cette piste a été évoquée par le président de la République dans un discours lors d’un déplacement à Marseille le 2 septembre 2021 pour des écoles marseillaises.
Le SE-Unsa trouve cette proposition complètement inappropriée et hors sol.
Notre responsabilité syndicale est de ne pas créer d’amalgame et de confusion entre les « coups de communication présidentiels », les instances de dialogue social et les réels projets de loi.