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Stages de rattrapage : des questions
Article publié le mardi 11 mars 2008.
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Nous continuons d’inviter les enseignants à se référer à notre document en direction des enseignants de CM et des directeurs. voici quelques questions qui restent posées

 
Responsabilité des collègues encadrant les stages :

  • Qu’entend-t-on par responsabilité des locaux ?
    Les collègues volontaires sont responsables du local mis à disposition par la mairie : gestion de l’éclairage, ouverture et fermeture : qui remet les clés au début du stage ? quand ? à qui si plusieurs intervenants ?, le cas échéant alarmes : consignes écrites remises aux enseignants par les maires ?, y compris la sécurité des locaux : càd ?. Et le chauffage ? Qui entretiendra les locaux ? A quelle(s) salle(s) ou équipement(s) ces collègues auront accès ?
  • En cas de difficulté imprévue, enfant malade, accident, ou problèmes divers, vers qui l’enseignant volontaire pourra-t-il se tourner ?
    Dans ce cas le collègue doit contacter la famille ou à défaut le SAMU. Fiche d’urgence à faire remplir ? Accès au téléphone autorisé ?
  • Y aura-t-il une permanence dans les inspections pour assurer la coordination des stages pendant leur durée ?
  • Y aura-t-il un bilan pédagogique de l’action à retourner aux inspections à l’issue des stages ?
  • L’engagement des enseignants volontaires est-il susceptible de modification, notamment en cas de problèmes familiaux ?
  • L’enseignant est-il couvert si accident sur le trajet ? Est-il en mission ? Un écrit le stipule-t-il ?
  • Que se passerait-il en cas d’empêchement majeur pour un enseignant volontaire d’assurer son engagement, notamment en cas de maladie ou d’accident ?
  • Un enseignant ne peut prendre en charge un seul élève au cours du stage . Si pour cause de maladie il ne reste qu’un élève un jour, faut-il renvoyer l’autre chez lui ou doit-on assurer le stage pour ce seul élève ?

 Questions diverses :

  • Y aura-t-il un budget matériel pour les fournitures utilisées par les élèves pendant la durée de ce stage, ou seront-elles à la charge des familles ?
  • En cas d’écart important entre le nombre d’enfants volontaires et le nombre d’enseignants volontaires, quelles sont les dispositions envisagées ? Recours à des contractuels ?
  • Un collègue amené à se déplacer hors de sa résidence personnelle ou administrative pour assurer le stage de remise à niveau sera-t-il défrayé ?- Dans la négative, peut-il renoncer au stage si le déplacement exigé lui semble trop important ?
  • Que se passera-t-il en cas de refus de la part des directeurs et des enseignants de participer à la mise en place des stages de remise à niveau ?
  • Connaît-on l’enveloppe allouée par le ministère pour le stage de printemps dans notre département ?
  • L’enseignant volontaire sera-t-il sous un statut enseignant ? Assurance de l’enseignant, de l’enfant ?

 
Notons en conclusion qu’il n’existe à ce jour aucune circulaire d’application à propos de ce dispositif. Le seul texte existant est une lettre du ministre de l’Education Nationale, laquelle ne revêt pour l’instant qu’une portée de recommandation. Le cadre règlementaire légal définissant les modalités de mise en place des stages de remise à niveau n’est pas encore effectif.
 
Notre avis :
Au SE-UNSA, nous pensons que la prise en charge des enfants en difficulté scolaire doit s’effectuer pendant le temps scolaire légal, dans un cadre pédagogique cohérent, selon des modalités réellement professionnelles. Investir des enseignants d’une fonction de répétiteur ou de précepteur, face à un public scolaire fragile, dans un cadre forcément pénalisant pour les enfants, relève d’une conception passéiste de la pédagogie.

 

 
 
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