La section académique de Lille, en accord avec notre collègue de Berlaimont, vous transmets un mot de remerciement (voir ci-dessous), suite aux milliers de messages de soutien qui ont été transmis par le canal du SE-UNSA.

Nous attirons votre attention sur la fin du message. Des collègues nous (vous) ont interpellés pour manifester le jour de sa comparution au tribunal, seul moyen selon eux de marquer l’indignation de la profession, par rapport à une telle mise en cause.

Nous sommes en désaccord avec ce type d’action syndicale qui dessert les collègues et ceci pour plusieurs raisons. Il ya eu plainte de déposée, l’action en justice doit suivre son cours et elle ne se rend pas dans la rue. D’autre part ce type d’action est très mal perçue par une justice qui n’apprécie pas qu’on fasse pression sur elle. Des procès passés nous l’ont hélas montré.

   Merci pour votre soutien à notre collègue de technologie

Vous avez répondu massivement à l’appel lancé par le SE-UNSA pour soutenir notre collègue de Berlaimont après l’épisode difficile qu’il a vécu.

Nous avons reçu une quantité impressionnante de courriers à tel point qu’au bout de quelques jours, nous n’arrivions plus à les comptabiliser. C’est par kilos de colis qu’il faudrait compter. On peut estimer le nombre de signatures « papier » à plus de 20 000 sans compter les messages mails et téléphoniques.

Ce fut un élan de solidarité exceptionnel, l’émoi parmi nos collègues est sans précédent. Chacun d’entre nous s’est senti concerné.

Il est vrai que, nous, enseignants, avons l’impression d’être accusés de tous les maux ; d’être démunis et abandonnés par notre hiérarchie, par l’Education Nationale qui n’apporte pas de remèdes à tous ces problèmes.

Derrière une gifle, certes malheureuse, se cache tout le désespoir d’une profession, et derrière le désespoir d’une profession celui encore plus grand d’une société de plus en plus démunie, de plus en plus fragile.

Je vous remercie au nom de notre collègue qui a été très sensible à tous ces messages reçus mais qui ne désire pas, pour l’instant, s’exprimer personnellement.

Il attend la décision du tribunal le 27 mars avant de réagir et ne souhaite pas qu’aient lieu, ce jour-là, des manifestations qui pourraient s’avérer gênantes.

Merci à vous tous

La section SE-UNSA académique de Lille