Article publié le samedi 31 octobre 2020.
Depuis la rentrée, les directrices et directeurs d’école subissent des conditions de travail d’une dureté et d’une intensité identiques à celles du printemps dernier alors qu’ils avaient déjà largement sonné l’alerte pour leur fonction bien avant la crise sanitaire. En parallèle des discussions dans le cadre de l’Agenda social, le SE-Unsa poursuit ses propositions de mobilisation et de protection.
3 ACTIONS
- SIGNER LA PETITION : Mettre la pression et se protéger
Dès la fin du mois d’août, le SE-Unsa a proposé aux directeur·rices d’école et aux collègues de mettre la pression sur le ministère pour obtenir les évolutions nécessaires de ces conditions de travail devenues intenables. Il faut continuer de signer et faire signer
-REMPLIR LES FICHES RSST : Se protéger des conditions d'exercices
Le SE-Unsa propose de se protéger collectivement de conditions d’exercice devenues risquées pour les femmes et les hommes qui occupent ces postes.
Le SE-Unsa engage donc les directeur·rices à utiliser les fiches du Registre santé et sécurité au travail (RSST) pour contraindre l’institution à prendre en compte la réalité des risques psycho-sociaux auxquels ils sont confrontés.
Attention, ces fiches sont maintenant dématérialisées
- PRIORISER LES TACHES : Je ferai quand je pourrai !
Le SE-Unsa réactive également la consigne Je ferai quand je pourrai ! Il appelle les directeur·rices à prioriser les tâches à destination des élèves et des enseignants, celles en lien avec la sécurité et à répondre aux demandes institutionnelles par Je ferai quand je pourrai !