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Stages de rattrapage : suite
Article publié le vendredi 8 février 2008.
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Nous venons de découvrir, via une dépêche de presse, que le ministre a adressé une note en date du 1er février aux recteurs, IA et IEN (voir ci-joint)

Elle traite de « l’organisation des stages de remise à niveau proposés aux élèves présentant en fin d’école primaire des difficultés en français ou en mathématiques » et qui pourront débuter dès les vacances de printemps 2008. 

Le ministère met en application le dispositif annoncé par Xavier Darcos et dont nous avions mis en doute l’efficacité pédagogique dans un communiqué de presse (voir article précédent) 

Le contenu de la note

Ces stages dits « de rattrapage » visent les élèves de CM 1 et de CM 2. Ils se dérouleront à 3 périodes de l’année sur une durée de 15h, à raison de 3h par jour :

  • durant l’une des semaines des vacances de printemps
  • la première semaine de juillet
  • la dernière semaine des vacances d’été

Les groupes d’élèves concernés ne devront pas dépasser 6 enfants par enseignant.

L’implantation des stages se fera en accord avec le maire qui ouvrira les locaux scolaires.

Le dispositif devra être présenté au conseil d’école, dans le volet concernant l’aide aux élèves rencontrant des difficultés.Avant le début du stage, l’enseignant de la classe établit un bilan de compétences en mathématiques et en français pour chaque élève concerné. A la fin du stage une évaluation des progrès de chaque élève est communiquée aux familles et à l’enseignant de la classe.

Les stages sont conduits par des enseignants volontaires qui seront payés en heures supplémentaires.

Le budget alloué à ce dispositif, pour chaque département, ne permettra de prendre en charge qu’au maximum 10% des élèves de cours moyen.

Réaction du SE-UNSA

Nous restons sceptiques quant à l’efficacité pédagogique réelle de ces stages qui vont à l’encontre des besoins de repos des enfants..

Le dispositif proposé imposerait, , aux enseignants de CM1 et CM2 dont les élèves seront pris en charge, un « bilan de compétences ». Si l’on prend à la lettre ce terme, ce serait un surcroît de travail. D’un côté les titulaires seraient mis à contribution sans contrepartie et de l’autre on rémunère les heures supplémentaires…

Luc BERILLE a immédiatement contacté le Ministère pour signifier que le SE-UNSA n’accepterait pas qu’une telle surcharge de travail soit imposée à tous les collègues de CM1 et CM2 concernés. Le ministère a répondu que tel n’était pas son objectif et reconnu que la formulation utilisée était excessive. Nous avons exigé et obtenu que des instructions complémentaires soient envoyées le plus rapidement possible aux administrations locales pour lever toute ambigüité sur ce sujet.

Consigne du SE-UNSA
En nous appuyant sur la note rectificative que nous attendons, il faudra veiller à ce que ce dispositif n’entraîne pas de nouvelles tâches pour les collègues. Pour le SE-UNSA, la photocopie du livret d’évaluation, par exemple, est un outil suffisant. De même, veillons à ce que le recrutement des enseignants susceptibles d’assurer ces « stages de rattrapage » respecte bien le volontariat des collègues.

 
 
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