A la fin de la guerre 39-45 le paysage syndical a été figé et 5 organisations syndicales ont été reconnues et protégées. Depuis le paysage syndical a évolué. L’Unsa est née, a grandi. A l’inverse d’autres organisations ont vu leur audience diminuer. Pendant très longtemps le débat autour de la représentativité est demandé par l’Unsa et refusé par des confédérations qui en profitent.

Le jeudi 24 janvier 2008 s’est ouvert la première séance de négociation relative à la réforme de la représentativité syndicale qui devrait voir ses travaux achevés fin mars.

• Première incongruité et de taille : l’UNSA qui est directement concernée par une telle réforme ne sera pas autour de la table.
• Deuxième incongruité, il reviendra aux organisations syndicales dites représentatives (celles là même qui refisaient de voir ce débat s’ouvrir) de s’interroger sur leur propre représentativité ! On marche sur la tête....

Si l’on veut relancer un syndicalisme d’adhésion dans les entreprises, il faut en finir avec un système de représentativité syndicale bureaucratique qui a conduit notre pays à avoir le taux de syndicalisation le plus faible de tous les pays européens.

Dans le respect du pluralisme syndical, l’UNSA souhaite une réforme ambitieuse de la représentativité syndicale qui a été trop longtemps différée.

Au nom de la démocratie et de la justice, l’Unsa souhaite que sa place réelle soit reconnue au même titre que les autres organisations syndicales et cela passe par une réforme qui est inéluctable.

lire la déclaration d’Alain Olive