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SE-UNSA REIMS


 Par SE-UNSA REIMS
 Le  mercredi 25 octobre 2017

L’Unsa-Education a demandé à la Rectrice, un bilan du nombre des contrats aidés dans notre académie .

 

Lors du CTA du 17 octobre, l’Unsa-Education a interpellé la Rectrice au sujet des contrats aidés.

Nous lui avons posé les questions suivantes : 

> Combien de contrats aidés à la rentrée de septembre ? Et selon quelle répartition départementale et par type de missions (accompagnement handicap / aide administrative à la direction d’école) ?

> Combien de contrats aidés pourront être conservés sur cette année scolaire 2017/2018 ?

> Quel est le nombre de contrats aidés accompagnement handicap transformés en contrats AESH ?

Réponses du rectorat : On passe de 1224 contrats aidés à 862 pour l’ensemble de l’académie, dont 100 dans l’enseignement privé sous contrat…

231 dans l’enseignement public des Ardennes, 151 dans l’Aube, 301 dans la Marne et 79 dans la Haute-Marne.

166 contrats aidés sont transformés en AESH. Il reste encore 6 possibilités de transformation dans l’académie

L’académie procèdera en fin de compte à 190 suppressions nettes de contrats. (surtout dans le 2nd degré et l’aide à la direction d’école)

Il est rappelé qu’aucun contrat n’est interrompu par avant son terme.

La situation individuelle de ceux qui ne seraient pas renouvelés est accompagnée spécifiquement par l’académie. Un poste d’AESH est proposé quand la personne en remplit les conditions et lorsqu’elle le désire également. Dans le cas contraire, la situation des personnels est regardée au cas par cas.

Enfin, la Rectrice annonce qu’elle relance le travail de réflexion concret sur la simplification des tâches des directeurs.

L’intervention de l’UNSA : Nous demandons au rectorat s’il pense pouvoir répondre à tous les besoins d’accompagnement d’élèves en situation de handicap. Le rectorat répond par l’affirmative.

Nous disons que la disparition de l’aide à la direction d’école relance la question d’un véritable secrétariat administratif dans les écoles et qu’il va bien falloir qu’un jour ou l’autre le ministère s’empare de cette situation. L’UNSA-Education  fait remarquer que certaines écoles sont de taille comparable voire supérieure à certains collèges, établissements qui bénéficient bien d’un secrétariat et d’une vie scolaire.

C’est bien méconnaitre l’activité d’un directeur d’école pour penser que la simplification des tâches va suffire. Qui va en effet aller ouvrir le portail de l’école quand le directeur sera en classe ? Qui trouvera le temps d’appeler les parents des élèves absents ?

La rectrice dit connaître cette réalité mais ne peut apporter d’autres réponses que ce qu’elle a déjà données.