Cette abstention apporte de l’eau au moulin du ministère et affaiblit considérablement les conclusions de la commission Marois-Filatre.
Si les textes sont publiés en état, les épreuves d’admissibilité et d’admission se dérouleront toutes en M2. Les débats en CTPM ont montré que s’opposent deux visions différentes du métier d’enseignant et donc deux conceptions de la formation initiale qui doit en découler.
Nous avons demandé un ajournement du CTPM et lors des débats défendu la nécessité d’attendre les conclusions de la commission Marois-Filâtre avant de figer la place des épreuves d’admissibilité en M2.
Le SE-Unsa a voté CONTRE, sur la totalité des textes proposés au CTPM. Lors du CSFP (Conseil Supérieur de la Fonction Publique) qui doit se tenir le 12 juin pour étudier les mêmes textes, la délégation de l’Unsa continuera à demander l’ajournement de ces projets pour laisser le temps à la concertation en cours d’aboutir.
Dans le même temps, le SE-Unsa a décidé de continuer à siéger dans les groupes de travail pour y défendre les Iufm et la formation professionnelle par alternance.
En effet, de nombreux sujets importants qui ne relèvent pas des décrets statutaires doivent encore être débattus : l’organisation des stages, leur suivi, leur évaluation,