Le débat budgétaire pour 2012 est le moment de poser la question du pouvoir d'achat des enseignants. Le SE-Unsa pointe des marges de manœuvre qui doivent être utilisées.

Nicolas Sarkozy avait promis de «revaloriser» les enseignants. Nous arrivons à la fin du quinquennat et, pour les trois quarts des collègues, il n'en est toujours rien. Dans le même temps, notre charge de travail s'est considérablement alourdie. Le «travailler plus», nous le voyons bien, mais pour le «gagner plus», nous n'y sommes pas du tout. Il est temps que ça change !

Peu d'espoir du côté du point d'indice, le projet de budget 2012 est construit sur la base d'une valeur inchangée. Pourtant, les moyens existent. Le programme «enseignement public du second degré» du prochain budget prévoit une réserve de 71 millions d'euros pour des «mesures catégorielles nouvelles».

Pour le SE-Unsa, cette somme doit permettre d'améliorer, enfin, le pouvoir d'achat des enseignants. Il faut agir sur plusieurs aspects :

• l'extension des mesures de revalorisation au-delà du 5e échelon pour que tous les collègues en bénéficient ;

• l'augmentation de l'Isoe et sa généralisation à l'ensemble des collègues qui n'en bénéficient pas aujourd'hui, notamment les enseignants documentalistes et les CPE ;

• l'amélioration des ratios de hors-classe.

Le SE-Unsa a écrit à Luc Chatel pour lui demander d'ouvrir rapidement des négociations sur ces points. Le pouvoir d'achat des enseignants ne peut plus attendre.

La lettre au ministre est là 

> http://www.se-unsa.org/spip.php?article3940