Le SE-UNSA a rencontré Michel Volondat, le doyen de l’Inspection Générale.

Le 1er point abordé a été les difficultés de mise en place des nouveaux programmes de collège.

L’Inspection Générale est bien consciente des difficultés de mise en oeuvre de ces programmes.Le point le plus important est le travail en équipe qui est incontournable, pour mettre en commun les compétences individuelles de chacun des enseignants de l’équipe, au service de l’élève. Si cette année encore l’IG acceptera que des enseignants fassent cours aux élèves d’un collègue, dans une activité qu’il ne maîtrise pas, ce ne sera plus le cas ensuite, les enseignants ayant le devoir de former en FPC. Ces nouveaux programmes entraînent une réécriture du projet EPS. L’IG reconnaît l’énorme travail demandé aux équipes de collège. L’Ig insiste aussi sur le fait que le "1 fois 1H et 1 fois 2H" doit être supprimé au profit de 2 fois 1H30 ou 2 fois 2H avec un créneau par semestre ou par quinzaine. Les textes sont là pour soutenir les enseignants d’EPS dans leur demande de modification d’emploi du temps qui va découler de cette nouvelle donne. L’évaluation de ces nouveaux programmes ne sera pas formellement rédigée, c’est à l’équipe, en fonction de ses compétences, de ses choix, de la choisir, en fonction des compétences attendues. L’Ig souhaiterait une nouvelle formation des stagiaires, qui aujourd’hui ne sortent pas avec suffisamment de polyvalences pour répondre à ces nouveaux programmes.

 

Nous partons du fait relaté sur Nice, que bien sûr l’IG connaît. L’IG nous donne alors les chiffres suivants : en 5 ans 25000 profs ont être inspectés, et l’an passé 5500 pour cette seule année, et à leur connaissance l’inspection n’est pas "suicidogène"...

 

Là encore l’IG a connaissance de l’achat des menus entre élèves, et reconnaît la plus grande facilité d’obtenir de bonnes notes dans certaines activités que dans d’autres. Elle nous retourne le problème en nous disant que c’est alors aux enseignants de se débrouiller pour offrir plus de menus "faciles" aux élèves. L’IG nous avoue quand même qu’ils réfléchissent pour durcir un peu le barème en natation, pour que cette disparité disparaisse.

 

L’IG se dit impuissante pour régler cette question, mais nous encourage à faire remonter tous les exemples précis auprès des IPR, qu’eux puissent régler le problème localement.