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MastĂ©risation : un lourd tribut Ă  payer pour les Ă©tudiants...
Article publié le lundi 2 novembre 2009.
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La parution des nou­veaux décrets statutaires au journal officiel du 29 juillet 2009 engendre un bouleversement dans la formation initiale. Cette publication précipitée ignore notamment les analyses du rapport Filâtre. Pour le SE-Unsa, les promesses ministérielles de dialogue après sa publication sont restées un vain mot.

Au delà du procédé, deux points sont particulièrement pré­occupants pour l’avenir.
• Chaque année, environ quatre-vingt-dix-sept mille étudiants quittent l’Université avec un master en poche.
• Les modifications de la formation proprement dite nécessiteront de trouver cent vingt mille terrains de stage chaque année au lieu des vingt mille actuellement. Le problème se cristallise donc sur l’année de M2 et la place du concours.
Actuellement, on recense quelque cent vingt à cent trente mille candidats inscrits aux concours. Comme le master sera désormais nécessaire, cela revient à multiplier par deux et demi le nombre de masters à délivrer chaque année, et ce, dès l’année prochaine. Pour le SE-Unsa, notre système uni­versitaire n’est pas en capacité de réaliser une telle prouesse en un an. On risque donc d’avoir un effet de « ciseaux » sur le deuxième cycle uni­versitaire :
- d’un côté, l’appel d’air des concours va considérablement affaiblir le nom­bre d’étu­diants titulaires d’un master se destinant à d’autres vocations ;
- de l’autre côté, le nombre très insuffisant de titulaires de master conduira à une pénurie de candidats aux concours.
Les restrictions budgétaires ne sau­raient atténuer ce phénomène qui concerne des dizaines de milliers de postes. Conséquence ultime, qui dit pénurie de candidats dit embauche de précaires. Le risque est donc grand de voir se développer un « corps » plus que conséquent de contractuels, de vacataires, allant bien au-delà de ce que nous connaissons aujourd’hui. Pour le SE-Unsa, cette évolution est totalement inacceptable et nous le faisons savoir au ministre.

Il est regrettable que l’unité syndicale ait été rompue lors du vote au Ctpm(*), permettant ainsi au ministère de faire adopter ses décrets. Le tribut sera lourd à payer pour les étudiants.

(*) Comité technique paritaire ministériel.

 
 
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