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CTA du 1er juillet 2020
Article publié le jeudi 2 juillet 2020.
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Commentaire de l’UNSA-Éducation  sur cette rĂ©union du CTA

Depuis plusieurs mois, nous sentons bien un raidissement des relations avec l’Administration. Le dialogue social « vit Â» dĂ©sormais Ă  l’heure de la loi de transformation de la Fonction Publique associĂ©e Ă  la RGPD.

Les personnels de l’Éducation nationale, notamment ceux qui participent aux mutations, commencent d’ailleurs à prendre la mesure de ce changement radical.

D’où nos propos sur le dialogue social dans notre déclaration liminaire.

La réunion que nous avons vécue est l’illustration parfaite du fait que le dialogue social est entré dans une nouvelle phase: celle du mépris des représentants des personnels pourtant élus par la profession.

En différant la fourniture des éléments statistiques après la rentrée scolaire, l’Administration fait clairement le choix d’entraver notre activité de représentants des personnels, tout comme en refusant de nous communiquer les listes des collègues que nous représentons.

L’UNSA-Education a toujours fait preuve d’une dĂ©marche constructive, considĂ©rant qu’elle est un « partenaire Â» poursuivant des objectifs progressistes en faveur des personnels et des Ă©lèves.   

En conclusion de ce dernier CTA de l’annĂ©e, Madame la Rectrice espère que ce CTA nous a rassurĂ©s sur le dialogue social. 

Pas vraiment !

 

Compte rendu du Comité Technique Académique (CTA) de l’académie de Reims

du mercredi 01 juillet Ă  14h en visio

 

Membre de l’administration du Rectorat de Reims présent.e.s

Mme Agnès Walch Mension-Rigau, Rectrice d’académie

Madame Sandrine CONNAN, secrétaire générale d’académie

M. Cyrille BOURGERY, Secrétaire Générale d’Académie Adjoint DRH

Monsieur Jean-Roger RIBAUD, DASEN des Ardennes

Monsieur Frédéric BABLON, DASEN de l’Aube

Monsieur Bruno CLAVAL, DASEN de la Marne

 

Représentant.e.s de la Fédération Unsa Education Grand Est académie de Reims présent.e.s

Jean-Michel ALAVOINE, SE-UNSA Reims

Mickaël ADAMKIEWICZ, SA A&I UNSA Reims

Sylvie GANTHIER, SE-UNSA Reims

VĂ©ronique BRACONNIER, SNPDEN UNSA Reims

 

 

 

Ordre du jour

Point 1 : Approbation des procès-verbaux des 20 mars et 8 avril 2020

Point 2 : Plan de formation 2020-2021 (pour avis)

Point 3 : Carte des formations professionnelles (pour avis)

Point 4 : Carte des enseignements de spĂ©cialitĂ©s au LEGT (pour avis)

Point 5 : Carte des enseignements optionnels au LEGT (pour information)

Point 6 : Carte d’implantation des ULIS et UPE2A (pour information)

Point 7 : PrĂ©sentation des BOP acadĂ©miques : exĂ©cution 2019 et budget 2020 (pour information)

Point 8 : questions diverses

 

L’UNSA Education fait lecture de sa déclaration liminaire

Le SGEN-CFDT fait lecture de sa déclaration liminaire

La FSU fait lecture de sa déclaration liminaire puis quitte le CTA.

 

 

 

     DĂ©claration de l’Unsa-Éducation au CTA du 1er juillet 2020

Madame la Rectrice, Mesdames, Messieurs,

La phase aiguë de la crise sanitaire semble passée et nous espérons que nous n’aurons pas à affronter un deuxième épisode équivalent. Il est maintenant l’heure de tirer les premières leçons… et de se projeter dans l’avenir. C’est maintenant que se construisent les plans A, B et C… pour la rentrée prochaine.

Après la Nation apprenante, et dernièrement les vacances apprenantes, sur lesquelles nous reviendrons plus loin dans notre propos, allons-nous enfin avoir un Ministère apprenant ?

Notre ministère, et notre ministre en tête, seraient bien inspirés de tirer des leçons de ces deux longues séquences qui auront marqué l’année scolaire (et notre société) depuis le 16 mars.

S’agissant du confinement, quoiqu’on en dise, il s’est fait dans l’urgence et la prĂ©cipitation. L’Unsa-Éducation l’a dĂ©jĂ  dit dans de prĂ©cĂ©dentes dĂ©clarations et nous ne dĂ©velopperons donc pas le propos sinon pour redire que s’il  faut reconnaĂ®tre que personne n’était prĂ©parĂ© Ă  un tel Ă©vĂ©nement, notre ministère, Ă  l’instar de nos dirigeants politiques, doit prendre les mesures pour qu’en cas de nouvel Ă©pisode de mĂŞme ampleur, nous ne rĂ©agissions pas avec la mĂŞme imprĂ©paration. Gouverner, c’est prĂ©voir. Le caractère imprĂ©visible ne peut plus ĂŞtre un argument quand on est averti !

 

S’agissant du déconfinement, l’Unsa-Éducation se montre beaucoup plus critique quant à la gestion ministérielle de cette séquence en 3 actes.

Comment expliquer l’imprĂ©paration du ministère dans la gestion de la première phase du dĂ©confinement, dĂ©confinement annoncĂ© 4 semaines avant ? Il ne s’agit pas de critiquer les choix faits par le gouvernement ou le ministre de l’Éducation nationale en sortant un protocole sanitaire très contraignant ; par contre, l’Unsa-Éducation ne comprend pas la date tardive de sortie de ce protocole, ne laissant que bien peu de temps aux directeur-trices et leur Ă©quipe, ainsi qu’aux collectivitĂ©s territoriales pour s’organiser et prĂ©venir les parents d’élèves… Cela interroge sur la capacitĂ© du ministère Ă  anticiper…

On aurait pu penser qu’un ministère apprenant de ses expĂ©riences rĂ©centes aurait corrigĂ© le tir, que la phase 2 du retour Ă  l’école, fixĂ©e au 2 juin se dĂ©roulerait sans surprise de dernière minute… Les naĂŻfs qui pensaient que la rentrĂ©e du 11 mai Ă©tait une rĂ©pĂ©tition de celle du 2 juin qui devait elle-mĂŞme servir d’expĂ©rience pour bien prĂ©parer la rentrĂ©e de septembre 2020 ont dĂ» ĂŞtre dĂ©sarçonnĂ©s quand le mercredi 27 mai  Ă  20h ils ont dĂ©couvert qu’au collège ce n’était pas les 6ème  et les 5ème mais les 6ème  et les 4ème  .qui devaient rentrer.  Allez dire aux chefs d’établissement, Ă  leurs Ă©quipes et aux parents d’élèves qu’il s’agit d’un dĂ©tail… L’Unsa-Éducation ne s’y risquera pas.

On aurait pu penser qu’un ministère apprenant de ses expĂ©riences rĂ©centes aurait corrigĂ© le tir… nous vous faisons grâce de la fin de la phrase. Le comique de rĂ©pĂ©tition est parfois un peu lourd… surtout quand la situation n’est pas comique. Mais que nenni ! Le dernier protocole en date est sorti une nouvelle fois très tardivement. Le mercredi soir Ă  21h30 pour le lundi suivant avec son lot de surprise… soit 48h de prĂ©paration effective. Finalement, rien que du classique en somme. Non, cette fois, la nouveautĂ© vient du protocole sanitaire allĂ©gĂ©. Le retour en classe devient obligatoire pour les deux dernières semaines de l’annĂ©e scolaire.  La jauge de 10 ou 15 Ă©lèves disparaĂ®t, comme les 4 m² pour laisser la place Ă  une simple distanciation d’un mètre latĂ©ral. Et si cela ne suffit pas pour faire tenir tous les Ă©lèves en classe, le ministère introduit finalement la notion de « mètre relatif Â». Cela en serait presque risible ! Tout ça pour ça !

Cette gestion ministĂ©rielle pour le moins Ă©loignĂ©e des rĂ©alitĂ©s du terrain Ă  laquelle il faut ajouter une communication ministĂ©rielle discutable, tant dans la forme que dans le timing, a eu pour consĂ©quence que les personnels se sont souvent sentis oubliĂ©s, dĂ©laissĂ©s, incompris, parfois mĂŞme mĂ©prisĂ©s. Ils ont dĂ» faire  face Ă  des injonctions contradictoires et se sont bien trop souvent retrouvĂ©s dans des situations particulièrement inconfortables vis-Ă -vis du public ou vis-Ă -vis d’une hiĂ©rarchie parfois elle-mĂŞme en situation intenable.

Le pilotage ministériel n’a eu de pilotage que le nom. Les personnels, quel que soit leur métier et fonction, ont été trop souvent abandonnés, devant composer avec les collectivités territoriales. La nature ayant horreur du vide, ce sont bien ici et là les collectivités territoriales qui ont imposé leur empreinte et leur tempo. L’Unsa-Éducation appelle à la plus grande vigilance. Gardez-vous d’abandonner le pilotage de l’École aux territoires. Pour l’Unsa-Éducation, l’Éducation doit bien rester Nationale, seule garantie d’équité pour les élèves, leurs parents et bien sûr pour les personnels.

Parlons-en des personnels. Que d’énergie dépensée, que de trésors d’imagination, de temps passé et d’adaptation continuelle pour que la continuité pédagogique et administrative dans un premier temps, puis le retour en classe dans un second temps se passent le mieux possible…

Pour l’Unsa-Éducation, il est important de dire avec force que les personnels de l’Éducation, ont été au rendez-vous de la crise comme l’ensemble des agent·es publics qui ont répondu présent pour assurer la continuité essentielle du service public malgré les conditions déplorables dans lesquelles ils ont dû travailler.

Nos collègues sont des professionnels de l’éducation. Quel que soit leur métier, ils sont là, au rendez-vous pour la jeunesse et pour une politique éducative qui agisse sur les inégalités.

Ils attendent aujourd’hui de la reconnaissance et du respect. Ils veulent pouvoir être reconnus comme des professionnels par leur employeur, et bénéficier d’une politique de ressources humaines qui vienne prendre en compte leur réalité et leurs aspirations. Ils veulent un accompagnement plus fort et des réponses plus rapides sur les questions de carrière, de formation, de Qualité de Vie et de santé au Travail. Ils veulent être revalorisés.

La balle est dans le camp du gouvernement, qui ne peut comme actuellement reprendre l’application de la transformation de la fonction publique sans tenir compte de la crise et de ces besoins exprimés par nos collègues.

Les collègues ayant participĂ© aux opĂ©rations de mutation cette annĂ©e dĂ©couvrent avec stupĂ©faction les premières consĂ©quences de cette loi de transformation de la fonction publique. Ils ne comprennent d’ailleurs pas pourquoi les reprĂ©sentants des personnels sont dĂ©sormais Ă©cartĂ©s des opĂ©rations de mutation et de leurs rĂ©sultats, allant mĂŞme au-delĂ  de la lĂ©galitĂ©. S’il faut aller devant le tribunal, nous le ferons. Un climat de suspicion s’installe vis-Ă -vis de l’administration. AjoutĂ© au sentiment d’avoir Ă©tĂ© dĂ©laissĂ©s, Ă  l’incomprĂ©hension ou encore Ă  l’épuisement, la fracture entre les personnels et le ministère (rectorat et DSDEN compris) a rarement Ă©tĂ© aussi importante. On est bien loin de l’École de la confiance ! 

Cette reconnaissance et ce respect auxquels aspirent les collègues passent entre autre chose par une reprise d’un vrai dialogue social. Le dialogue suppose d’être deux et d’avoir envie d’échanger non seulement des points de vue mais aussi des informations. S’il ne saurait se rĂ©duire au seul paritarisme des CAP, il ne saurait non plus se limiter aux seuls CT ou CHSCT mĂŞme si leur nombre a considĂ©rablement augmentĂ© cette annĂ©e. Que de demandes sans rĂ©ponse rĂ©elle… de relations tendues, d’accueil froid… sans commune mesure avec ce que nous connaissions jusqu’alors dans notre acadĂ©mie. Et ce n’est pas mieux au ministère. L’Unsa-Éducation dĂ©nonce ce revirement « zĂ©lĂ© Â» de l’administration locale ; Face Ă  cette « grève du dialogue social Â», l’Unsa-Éducation ne restera pas les bras croisĂ©s.

Autre sujet d’exaspĂ©ration, les vacances apprenantes. Le ministre annonce un plan d’envergure devant la nation s’articulant autour de 4 dispositifs qui vont solliciter des enseignants et chefs d’établissement volontaires  ainsi que les collectivitĂ©s territoriales dans la plus grande prĂ©cipitation et sans rĂ©elle concertation prĂ©alable des uns  et des autres… Que penser des coups de tĂ©lĂ©phones passĂ©s par l’Administration pour « solliciter Â» des volontaires… qui auraient oubliĂ©s de se porter volontaires ?  Belle opĂ©ration de communication ministĂ©rielle, ignorant au passage tout ce qui se fait d’ordinaire avec les partenaires associatifs de l’École dans de nombreux territoires. Le ministère ne rĂ©alise-t-il pas que les personnels dĂ©jĂ  Ă©puisĂ©s ont droit Ă  un repos bien mĂ©ritĂ© ?

La question de la direction d’école est cruciale. Les collègues directeurs attendent des amĂ©liorations tangibles de cette proposition de loi.  L’Unsa-Éducation a obtenu quelques avancĂ©es sur le texte, mais la dernière mouture adoptĂ©e Ă  l’assemblĂ©e nationale n’est pas Ă  la hauteur des attentes.  Le gouvernement ne doit pas rater ce rendez-vous avec les directrices et directeurs d’école terriblement malmenĂ©s cette annĂ©es scolaire (comme les chefs d’établissement en première ligne, eux aussi, durant toute cette pĂ©riode).

Et derrière ou dans l’ombre des premières lignes, il ne faut pas oublier tous les administratifs et les techniciens, les « soutiers Â» que l’on remarque Ă  peine mais sans qui les organisations successives n’auraient pu se mettre en place. 

Tout comme les personnels santĂ© sociaux, PsyEN, AESH et autres AED  qui ont mis tout en Ĺ“uvre pour que les Ă©lèves soient accompagnĂ©s le mieux possible dans des conditions d’exercice de leurs fonctions souvent très dĂ©gradĂ©es.

Nous pourrions encore aborder bien des sujets d’agacement ou d’inquiĂ©tude, tant la liste est longue… Certains font l’objet de questions diverses telle que la prime covid,  d’autres non, comme par exemple la demande du ministère de revoir le classement des Ă©tablissements scolaires avec son lot d’inquiĂ©tude pour les personnels qui peuvent ainsi voir leur rĂ©munĂ©ration impactĂ©e.

Mais il faut savoir s’arrêter…

 

Approbation des procès-verbaux des 20 mars et 8 avril 2020 

UNSA-Éducation : Dans le PV de la rĂ©union du CTA du 20 mars, Ă  la fin de la page 3 "L'Unsa pose la question des primes des 2 DCIO de Charleville" . La rĂ©ponse de Monsieur le SGA DRH n'a pas Ă©tĂ© inscrite dans le PV. La rĂ©ponse de M. le SGA DRH Ă©tait qu'il y aurait effectivement les primes et les NBI comme si se doit, dans la mesure d’une direction conjointe le rĂ©gime indemnitaire va suivre cette dĂ©cision. " 

L’UNSA-Éducation souhaite connaitre la raison de la non inscription au PV de la rĂ©ponse de M. le DRH ? et le cas Ă©chĂ©ant  demande de bien vouloir inscrire cette rĂ©ponse au PV.

Mme la SGA répond qu’il n’y a pas de problème il y aura bien le maintien des rémunérations et des primes à titre dérogatoire car normalement il n’y a qu’un DCIO. La modification sera apportée au PV

VOTE : POUR

Plan de formation 2020-2021 (pour avis)

Mme Charlier prĂ©sente le cahier des charges de la formation s’adosse au projet acadĂ©mique de Reims sur 3 ans (jusqu’en 2021). Il s’articule autour de 7 principes nationaux et 3 axes nationaux. Il a Ă©voluĂ© cette annĂ©e encore avec un focus essentiel : celui de la justice sociale. Il prend en compte les premières analyses de cette crise sanitaire. L’objectif est de permettre aux enseignants d’avoir des formations par rapport Ă  des situations de crise et des situations d’enseignement nouvelles. Donc des formations pour aider les personnels Ă  travailler Ă  distance et d’utiliser les outils numĂ©riques sans difficultĂ©s (avec la DANE).

Chaque proposition de formation cette annĂ©e doit Ă©maner d’une analyse de besoins, (les besoins exprimĂ©s par le terrain :  les formations de proximitĂ© en petits groupes. Besoin de formations transversales, comme l’évaluation) avec des formations de proximitĂ© privilĂ©giĂ©es. Des offres devraient ĂŞtre proposĂ©es pendant les vacances, uniquement sur la base du volontariat.

Besoin de formateurs de proximité donc nouvelles formations pour les former. Des formations dès la rentrée pour les PFS.

1191 propositions de formation, 734 modules retenus pour le Second degré (contre 766 en 2019), 1257 modules pour le Premier degré (plus nombreux car les animations pédagogiques sont incluses dedans).

Pas beaucoup d’évolution au niveau du volume de formation pour les axes, toujours l’axe deux ( Faire réussir tous les élèves en reconnaissant la diversité des excellences) qui est prioritaire

Augmentation du nombre de formations hybrides avec Magistère

Mme Charlier  souligne enfin, la qualitĂ© du travail avec l’InspĂ©.

 

UNSA-Éducation : Plusieurs  remarques que nous faisons chaque annĂ©e, hĂ©las. Pour nos collègues administratifs, certes des formations sont proposĂ©es, cependant encore trop souvent, ils ne peuvent pas y  assister car ils ne parviennent pas Ă  se libĂ©rer (charge de travail,…) ; pour les ITRF, ils ont bien des formations spĂ©cifiques, mais ils aimeraient toutefois  faire partie des publics conviĂ©s pour les formations pour les nouveaux programmes, formations trop souvent rĂ©servĂ©es aux professeurs.

Mme Charlier rappelle que la formation est un droit. Les ITRF seront contactés pour savoir à quelle formation ils souhaitent être associés.

 

VOTE :  5 POUR (UNSA-Éducation et SGEN)

Carte des formations professionnelles (pour avis)

Monsieur REGHOUYA : ce sont uniquement des Ă©volutions.

Transformation au LPO Marie de Champagne d’une demi-division de BCP MCV- option A (suppression de 18 places) en une demi-division de BCP MCV –Option B (ouverture de 18 places)

Transformation tardive dans le calendrier, car liée aux vœux des élèves

Les deux options seront donc présentes dans tous les lycées.

VOTE :  5 POUR (UNSA-Éducation et SGEN)

Carte des enseignements de spécialités au LEGT (pour avis)

Implantation de l’enseignement de spĂ©cialitĂ© « Anglais monde contemporain Â» en classe de Première Ă  la rentrĂ©e 2020 : deux dans les Ardennes (LycĂ©e Monge, LycĂ©e Mazaryk), trois dans l’Aube (lycĂ©e Herriot, Joliot Curie Ă  Romilly, LycĂ©e Claudel) quatre dans la Marne (LycĂ©es Bayen, Chagall, Libergier, Jaurès), un dans la Haute-Marne (Bouchardon)

Ouverture de l’enseignement de spĂ©cialitĂ© LLCE Anglais au lycĂ©e Libergier de Reims ; 31 Ă©tablissements sur 35 proposent dĂ©sormais cet enseignement dans l’acadĂ©mie.

UNSA-Éducation : Nous sommes satisfaits de voir que le Rectorat fait des ajustements quand ils sont nĂ©cessaires. Nous savons dire quand cela ne va pas, nous savons dire quand cela va !

VOTE :  4 POUR (UNSA-Éducation) et 1 Abstention (SGEN)

Carte des enseignements optionnels au LEGT (pour information)

Option Maths expertes proposĂ© dans 4 lycĂ©es supplĂ©mentaires (Bachelard Ă  Bar-sur-Aube, Talon Ă  Châlons en Champagne, François 1er Ă  Vitry-le-François, Arago Ă  Reims) donc ce sont 33 des 35 lycĂ©es qui vont proposer cette option (dans les deux autres pas de demandes suffisantes pour envisager une ouverture)

Option Droit et grands enjeux du monde contemporain proposĂ© au lycĂ©e Joliot-Curie de Romilly et au lycĂ©e Marie de Champagne donc  option prĂ©sente dans 17 Ă©tablissements Ă  la rentrĂ©e 2020.

Carte d’implantation des ULIS et UPE2A (pour information)

91 dispositifs ULIS implantées dans 69 collèges et 14 LP.

Ouverture de 5 nouvelles ULIS Ă  la rentrĂ©e : 4 en collège et une en lycĂ©e : Rimbaud  Ă  Charleville, collège de Mourmelon-le-Grand, Georges Braque Ă  Reims, Terres-rouges Ă  Epernay, LycĂ©e Brière Ă  Reims

Le nombre d’heures par classe a baissĂ© en ULIS ; les 4 heures reprises dans les Ă©tablissements accueillant une ULIS (Heures de synthèse)  ont permis l’ouverture de ces nouvelles ULIS ;

6 projets ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s, une dotation complĂ©mentaire de 2 Ă   4 heures  sont accordĂ©es.

UPE2A : toujours une forte croissance d’arrivĂ©es d’élèves non allophones (+ 55 % dans l’acadĂ©mie de Reims depuis ces dernières annĂ©es) = 47 dispositifs UPE2A dans 44 Ă©tablissements ;

Ouverture à Sorbon à Rethel, au collège Bachelard de Bar-sur-Aube, à Perrot d’Ablancourt à Châlons, au lycée Colbert à Reims,)

PrĂ©sentation des BOP acadĂ©miques : exĂ©cution 2019 et budget 2020 (pour information)

Explication des documents et des variations des différents BOP.

Questions diverses posées par l’UNSA-Éducation

L’Unsa-Education souhaite des Ă©claircissements sur le versement de la prime COVID.  Quel est le cadrage acadĂ©mique ? Qui choisit ou propose les personnels Ă  qui elle sera versĂ©e ?  Et selon quels critères ?

Mme Connan, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l'acadĂ©mie de Reims  a rĂ©pondu avoir Ă©tĂ© informĂ© par le ministère sur la manière de mettre en place cette prime COVID notamment sur son "champ" d'application c'est Ă  dire sur la pĂ©riode de confinement uniquement (non du dĂ©confinement).

Elle a expliquĂ© que la prime COVID sera versĂ©e Ă  tous les personnels Ă©ducatifs selon le nombre de demi-journĂ©es effectuĂ©es ; elle sera versĂ©e Ă  toutes les infirmières rĂ©quisitionnĂ©es ou non, ayant travaillĂ© en Ă©tablissements hospitaliers ou en ehpad ; elle sera Ă©galement versĂ©e Ă  certains personnels de l'acadĂ©mie ayant eu un surcroĂ®t d'activitĂ© pendant le confinement.

Elle a bien entendu que le dĂ©confinement a crĂ©Ă© une surcharge de travail pour les agents. Mais pour le moment, l'accent est mis sur la continuitĂ© administrative durant le confinement et surtout sur la continuitĂ© de la paie. Les DASEN ont fait remonter les personnels concernĂ©s.

L'UNSA Education  a rĂ©pliquĂ© que  la rĂ©ponse apportĂ©e ce jour est insuffisante et qu'il y avait une grande colère des administratifs. Aucun chef d'Ă©tablissement n'avait eu de tableau Ă  renseigner comme cela avait Ă©tĂ© le cas dans d'autres acadĂ©mies (OrlĂ©ans-Tour). 

L'UNSA Education a insisté à plusieurs reprises sur la non compréhension de la réponse faite.

Mme la Rectrice a rĂ©pondu que d’autres personnels toucheront la prime COVID après son arbitrage; cela concerne tout particulièrement  les personnels qui ont permis de rĂ©aliser les payes afin que l'ensemble des agents puissent avoir un salaire durant le confinement. Elle a prĂ©cisĂ© que tous les personnels ont eu des temps de surcharges de travail et  que du coup cela fait un ensemble qui ne permet pas la distribution de la prime covid dans ces temps "exceptionnels". BudgĂ©tairement parlant cela n'est pas possible car ils n'ont pas de levier possible. 

Mme Connan, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l'acadĂ©mie de Reims a ajoutĂ© que les agents durant le confinement qui ont Ĺ“uvrĂ© pour la DGH, le mouvement et le maintien de la paye ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s comme pouvant bĂ©nĂ©ficier de la prime. mĂŞme si dans ce contexte ce sont tous les agents qui ont fait un effort plus qu’honorable.

L'UNSA Education a demandĂ© si les personnels en question ayant eu une surcharge de travail faute d'avoir la prime COVID pouvaient demander Ă  utiliser le CIA pour avoir exĂ©cutĂ© des missions exceptionnelles comme cela est dĂ©crit dans les textes concernant le CIA.

Mme la Rectrice a rĂ©pondu que cela n'Ă©tait pas possible et que le rectorat ne pouvait pas rĂ©munĂ©rer tous les agents.

OĂą en est-on de la mise en place de la rupture conventionnelle ? Combien y-a- t-il de demandes de rupture conventionnelle en attente ?

Madame la secrĂ©taire GĂ©nĂ©rale : Rupture conventionnelle = 25 demandes de renseignement et 15 demandes dĂ©posĂ©es surtout par des enseignants (dont 4 du Premier degrĂ©, 11 du Second degrĂ©)

Pas de cadrage financier ministériel, donc pas de possibilité de répondre aux demandes pour l'instant.

L’Unsa-Education demande la fourniture de documents suite aux opérations de mutation de l’ensemble des personnels (liste des agents avec leur affectation, statistiques sur les mouvements des différentes catégories de personnels, nombre de recours remontés jusqu’à présent, dans les DSDEN et au rectorat)

M. Bourgery, DRH : Il n’y a plus de communication de documents collectifs. La communication des rĂ©sultats se fait uniquement vers les agents eux-mĂŞmes ; les opĂ©rations de mutations ont pu se tenir dans les calendriers prĂ©vus. Les affectations des laurĂ©ats des concours seront plus tardives.

L’UNSA Education : Nous ne comprenons pas pourquoi les statistiques ne nous sont pas communiquĂ©es ! Il n’y a pas de RGPD, qui tienne. Ce ne sont que des statistiques. Quelle est alors l’utilitĂ© de faire des CT ?

Le DRH explique que le temps du mouvement va venir, un certain nombre de données seront transmis dans le bilan nous sommes encore dans la phase du mouvement. Il y en aura un bilan, mais plus tard.

L'UNSA Education répond que jusqu’à présent, dans les départements, il y avait les retours statistiques juste après les CAP mutations. L’absence de ces documents nous empêche dans notre action de représentants des personnels.

Le DRH : C’est une annĂ©e particulière (plan de continuitĂ© et plan de reprise d’activitĂ©).

L'UNSA Education : Concernant le bilan social nous demandons que soit ajoutĂ© pour les personnels de direction le % de collègues satisfaits en genre dans la prochaine Ă©dition du bilan social

Est-ce que les AESH auront tous connaissance de leur affectation, dès la fin de l’annĂ©e scolaire ? Ont-ils pu faire des vĹ“ux ?

Non mais la majoritĂ© ont dĂ©jĂ  leur affectation  (contrat de 3 ans) mais pas de rĂ©ponse encore pour les Ă©lèves sortants du dispositif ou quittant la rĂ©gion. Ă€ cela s’ajoute un retard de la MDPH.

77% des AESH sont déjà sur un PIAL.

OĂą on est-on du vadĂ©mĂ©cum sur les AESH qui devait paraĂ®tre en dĂ©cembre ? Pourra-t-on l’avoir Ă  la rentrĂ©e ?

Madame la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale : un vadĂ©mĂ©cum national vient d’arriver mais pas eu le temps de l’adapter localement. Groupe de travail sur la rĂ©munĂ©ration des AESH Ă  la rentrĂ©e.

M. Bourgery : des travaux ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© conduits.

Nous avons appris lors de ce CTA qu’un GT sur les modalités de la rémunération des AESH se tiendra à la rentrée.

Autres points divers

Mise en oeuvre des différents volets des Vacances apprenantes

Madame SIMON-LASSED : Il est important de rappeler son histoire. Nous aborderons l’école ouverte, l’étĂ© pro, l’école ouverte buissonnière. Le public cible est les Ă©lèves dĂ©crocheurs. Il y a une grosse montĂ©e en puissance de ces dispositifs. Tous les niveaux sont concernĂ©s Ă  partir du CP et tous les territoires.

L’été pro, dans les lycées professionnels, public qui a beaucoup souffert du confinement.

L’école ouverte buissonnière ; Ă©lèves urbains pris en charge dans le rural. C’est bien sur une base du volontariat ; l’appel Ă  candidature est en cours 174 Ă©tablissements dont 85 Ă©coles avec 5000 Ă©lèves pour l’instant.

Chaque DASEN pilote son dispositif dans son département sur une base du volontariat des directeurs et des chefs d’établissement et des personnels participant à ces dispositifs.

Une majorité des projets seront financés, les arbitrages se feront le jeudi 2 juillet après midi

IA-DASEN des Ardennes : Une belle mobilisation autour de l'action l'Ă©tĂ© du pro (5 LP engagĂ© sur 6) dans les Ardennes.

L'UNSA Education : demande et obtient qu’un bilan plus prĂ©cis soit prĂ©sentĂ© lors d’une prochaine instance : combien d’enseignants, de catĂ©gories de personnels mobilisĂ©s ?

Bilan des demandes d’utilisation du CPF, des accords et des refus.

Le CPF : campagne du 13 fĂ©vrier au 20 avril pour les personnels du second degrĂ©. Commission le 27 mai ;

36 demandes et deux avis sur deux dossiers d’enseignement du privĂ© (uniquement un avis Ă  formuler) ; 1500 euros pour le projet maxi. 24 dossiers ont Ă©tĂ© retenus, refus liĂ©s par le non-respect de l’évolution professionnelle, coĂ»t total d’environ de 30 000 euros (3 personnes de 0 Ă  500 €, 6 personnes de 500 Ă  900 €, 15 personnes de 1200 Ă  1500 €). Deux personnes non retenues car nombre d’heures insuffisant…

L'UNSA Education  note qu’il s’agit uniquement de chiffres sur le second degrĂ©. Rien sur le premier degrĂ©.  D’ailleurs de  nombreux collègues du 1er degrĂ© nous font part de leurs difficultĂ©s pour utiliser ce dispositif. Cela Ă©tait d’ailleurs bien visible dans le bilan social de l’annĂ©e dernière.

L'UNSA Education  demande d'un bilan complet par dĂ©partement au prochain CTA.

Point d’étape du protocole ressources humaines GA : nombre de demandes de reconversion/changements de discipline/changements de corps ; nombre des accords et des refus ; motivation des refus.

13  personnes ont souhaitĂ© bouger : deux cartes scolaires, 4 dĂ©parts en congĂ© professionnel, deux dĂ©parts dans le corps des personnels du second degrĂ©,  des dĂ©tachements

Forfait de mobilitĂ©s durables 

Le forfait est de 200 €. Une attestation sur l’honneur doit être faite avant le 31 décembre 2020, pour être versée en 2021. Une circulaire technique ministérielle devrait sortir en octobre.

 

 

 
 
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